mercredi 31 janvier 2007

Coca-Cola Vista




Coca Cola version Zero Partout dans les grandes surfaces, sont tenus des stands de dégustation du nouveau produit de la marque rouge à la cocaïne. Les gens s'attroupent derrière un animateur chargé de nous faire découvrir la toute dernière boisson à la mode : le Coca-Cola Zero. Zero, tout d'abord parce qu'il n'y a pas de sucre. Ensuite, parce que la boite est jolie. Contrairement à la version Light bourrée d'aspartame cancérigène, le Coke Zero ne contient pas de sucre et est idéal à ceux qui veulent faire un régime en graisse compensée par une grossesse gazeuse. J'ai eu l'occasion de refuser le gobelet minuscule que me tendait l'animateur, et pour cause, j'avais déjà goûté le produit en avant-première, deux mois auparavant, lors d'un achat à Lille. Le magasinier m'avait offert une boite de Coke Zero. Mes impressions : celles de boire un coca light. A peu près le même goût métallique dans la bouche, l'arrière goût caramélisé et tenace, la même envie de ne pas finir la boisson, et la même sensation de soif une fois la boite vidée. J'ai jamais été un accro du Coca light. Cette version Zero ne me plait pas plus. Evidemment, ça permet aux gens qui font un pseudo régime – ou un pseudo traitement préventif au diabète – de boire du Coca en gardant bonne conscience, mais je ne suis pas convaincu du succès commercial de cette boisson. Sauf s'ils enlèvent de la circulation le Light...


Windows Vista sans sucre
L'autre info du jour, c'est le lancement de la dernière version de l'OS Windows, Vista. Après NT, 9x, 2000, Millenium, XP, on ne savait plus quel nom donner au nouveau programme alors on l'a appelé Vista. On sait pas pourquoi. Pas plus qu'on ne sait pourquoi la voiture s'appelle Twingo. C'est un des mystères de la vie. Quoiqu'il en soit, la société Microsoft impose à nouveau son système aux ordinateurs mondiaux en innovant notamment grâce à une interface intuitive en 3D, révolutionnaire, un système de sécurité amélioré, anti-piratage, une stabilité à toute épreuve et une multitude de gadgets qui feront de votre pc une plate-forme multimédia high-tech. Petit bémol, la configuration nécessaire à faire tourner le logiciel est gourmande : il vous faudra 1Go de RAM pour assurer le bon fonctionnement de Vista, ainsi qu'une carte graphique de 128Mo minimum.

Cela relance un débat : celui du monopole de Microsoft sur le monde informatique, puisque leur logiciel occupe 95% des ordinateurs, ne laissant pas le choix à l'usager qui paie inlassablement la licence du produit pré-installé. Et à chaque achat, même s'il achète un autre pc, l'ancien étant désuet, il faudra repayer la licence. Il existe d'autres solutions, d'autres systèmes d'exploitation pour les PC, ceux-ci gratuits. Mais hélas, ils ne semblent pas encore assez adaptés au grand public. Un jour peut-être. L'avenir nous le dira, en attendant, Microsoft a vu les choses en grand : Ladies and Gentlemen, are you prepared to rock? So let's rock, with Windows Vista !

mardi 30 janvier 2007

Sans chemise, sans pantalon

Profondément déçu... voilà ce que je ressentais ce matin en sortant du magasin. J'avais entendu dire que cette boutique là offrait la possibilité de s'acheter des fringues pour pas cher : 4 produits achetés, vous ne payez que le plus cher. Ca valait le coup, alors je m'y suis pointé à l'ouverture pour découvrir les offres du jour. Après une heure dans le magasin, j'optais pour trois chemises et je m'affairais à chercher un pantalon. Celui-là est pas mal, je l'essaie. Mince, il me fait un cul vachement large : on dirait que j'ai fait caca dedans ! Et je suis encore suffisamment à l'aise pour faire caca deux fois encore ! Zut, je me rabats sur un autre jean, délavé. C'est ma taille et pourtant je n'arrive pas à le fermer... tant pis, il me reste encore ce pantalon noir. Là aussi, c'est ma taille. Sauf qu'on pourrait mettre encore quelqu'un avec moi dans le pantalon... Me voilà bien : c'est la fin des soldes, le rayon concerné est très petit et avec mes trois chemises, j'ai trouvé tout ce qui me plaisait à peu près... Je tourne et retourne dans le magasin. rien à faire, tout me déplait. Et puis ces chemises commencent déjà à me lasser. J'étais venu avant tout pour acheter un fûtal. Je sens que je m'énerve. Je repose les chemises en rayon. Tout compte fait, j'en ai pas tant besoin que ça, et si c'est pour ne pas profiter de la promo, autant ne rien prendre ! Na ! A chaque fois que je fais les soldes, ça se passe comme ça : soit il me manque un produit et il ne reste plus rien de valable; soit le seul produit qui me branche n'est justement pas soldé. Aaargh !

lundi 29 janvier 2007

The Movies



Attention... Ca tourne... Action ! Les gens qui me connaissent savent que j'apprécie beaucoup le cinéma. Alors quoi de mieux pour moi que le jeu vidéo The Movies? J'ai découvert ce logiciel il y a deux semaines et je ne peux déjà plus m'en passer. Le principe : vous êtes propriétaire d'un studio de cinéma au début des années 20 et vous devez traverser les âges et développer votre technologie pour survivre juqu'à notre époque, et plus si capacités. Pour cela, vous disposez d'un budget confortable à investir et à maintenir en achetant des décors, des batiments de production et en employant des acteurs débutants. Ceux-ci joueront dans des scénarios tout d'abord écrits par des scripts. Puis le jeu prendra un tout autre interêt. Car jusqu'ici, il ne s'agit que d'un jeu de gestion classique : bénéfices, dépenses, construction... un sim-like, quoi. Mais au bout d'un court moment, vous disposerez de l'innovation inespérée : le bureau de script libre, dans lequel c'est vous, l'écrivain-réalisateur. Vous disposerez alors de schémas de réalisation - ou pas - pour créer votre propre film, votre propre scénario, vos décors, vos musiques, vos dialogues... Bref, votre court métrage ! C'est là que ça devient passionnant. Vous pouvez même les sauvegarder en vidéo! Plus le temps passe, plus les acteurs vieillissent, débloquent, et doivent être renouvelés. Au fil de la technologie, les films passent du muet N&B au Technicolor puis au numérique ! M'sieurs Dames, je vous assure, c'est très prenant. Et croyez moi, ça m'occupe une bonne partie de mes RTT !!

vendredi 26 janvier 2007

Casse à la Prison


Vendredi investigation : profitant d'être en RTT, oui encore, j'ai voulu savoir ce qui s'était passé à la prison il y a 3 jours. Du boulot, nous avons observé un manège de véhicule qui s'y dirigaient. Il y avait des cars de CRS, des ambulances et les pompiers. Ce va-et-vient ayant duré toute la matinée, j'ai voulu en savoir plus. Les infos régionales n'y ont pas fait allusion. Je suis donc sorti cet après-midi, en direction de la maison d'arrêt. Celle-ci se situe derrière chez moi, à peine à 300 mètres, le long d'une impasse. Je voulais interroger un vigile, ou quelqu'un qui aurait pu me renseigner, même si je doutais qu'ils me disent quoique ce soit puisque même la presse n'avait pas été informée. Je longeais le batiment, constatant que le mur n'était pas si haut que ça, et très peu protégé : pas de tour "mirador", peu de caméras, pas réellement de barbelés et un accès unique en façade. On ne peut pas en faire le tour. Et pas de vigile dans sa cabane. Personne pour me répondre. Alors on peut faire des suppositions : émeute à la prison? tentative de suicide? évasion? prise d'otage? épidémie de choléra? Le mystère reste entier...

mercredi 24 janvier 2007

Arcs 1800 : les visages pâles font du ski (en tout cas, ils essaient)


Aah, les neiges du Kilimandjaro... Blanc manteau immaculé dans une région si sauvage... Eh non, je ne les ai pas vues mais je m'en suis rapproché à fond : il y a un an tout pile, je suis allé à la montagne pour les sports d'hiver ! Tout schuss ! Avec un groupe de collègues, nous nous sommes organisés les vacances éconeige, pour lesquels nous avons loué un appartement aux Arcs. A huit dans un studio, l'ambiance était chaleureuse, et nous avons vite appris la vie en communauté rapprochée. Jamais les désodorisants de w.c n'ont été aussi utiles... Les repas conviviaux et bien arrosés ne m'ont, hélas, pas permis de devenir un roi de la glisse : à peine arrivé, le moniteur a dù scinder le groupe en deux, et m'a séparé de mes amis. De fait, être tout seul à apprendre, voir ses camarades progresser plus vite et se retrouver en quelque sorte exclu, ça démotive. Pas grave, je remettais mes skis sur mes épaules et décidais de transformer mon forfait pour faire des randonnées en raquettes dans les montagnes. Il faut préciser que j'ai jamais été trop franc en matière de glisse, avec mes grandes guibolles j'ai déjà du mal à rester debout ! Sans compter les skis entremélés et ma forte propension à râler, je préférais m'en remettre au dieu de la raquette.

Alors j'ai randonné. Des kilomètres à dévaler des pentes, voir des paysages grandioses, pousser mes collègues dans la neige, hu hu hu le délire ! Cela dit faut pas croire que la raquette c'est plus facile que le ski : même si la technique est presque inexistante, il faut pas mal d'endurance pour venir à bout des parcours, en plein soleil.

Si vous aussi êtes allés à la montagne l'hiver dernier, vous m'avez sans doute remarqué ! Eh oui, car j'avais dégoté pour l'occasion une tenue digne des bronzés ! Une charmante combinaison bleu et jaune très kitsch, trouée par endroits (l'aération, dira t-on), qui m'aura valu quelques chambrées et d'être repérable à des kilomètres à la ronde. Une collection d'hiver que vous n'êtes pas près de revoir sur moi !

Un seul regret à cette semaine, c'est qu'elle ne dura qu'une semaine. J'aurai vraiment voulu apprendre à skier, mais je pense que les conditions n'étaient pas réunies. Il m'aurait fallu un prof individuel, plus posé, plus attentif, plus disponible. C'est un réel regret, je vous assure. Nous avons passé une semaine sous le soleil,la neige était là et les conditions optimales. Il a fallu rentrer, mais une chose est sure, on en garde tous un souvenir mélancolique, de moments géniaux et de bonnes crises de rires, arrosées de vodka !

mardi 23 janvier 2007

Rien que pour vos yeux


Jeudi dernier, j’ai reçu un coup de fil d’une charmante demoiselle, opticienne de son état, qui m’appelait pour m’avertir d’un problème dans ma commande de lentilles : une partie seulement était disponible (le « bonus » que je me suis octroyé lors de ma commande), et que mes lentilles pour l’année étaient en rupture de stock jusqu’à une date indéfinie. Zut. J’en ai parlé à ma chère et tendre, et elle a tiré une tronche. Non pas parce que je n’aurai pas mes lentilles tout de suite, mais parce que la jalousie pointait son nez après le coup de fil de C., l’opticienne. Faut dire que C. est une fille qui sait « allumer », passez moi l’expression. Grande, mince, blonde, elle est très physionomiste et il me semble l’avoir marqué lors de notre rencontre, il y a quelques mois, pour mon renouvellement de lunettes. Et voilà qu’elle m’appelle sur mon portable, sans réelle raison puisqu’il y avait encore une semaine à attendre avant que je me pointe à la boutique. Alàlà, mon charme légendaire a encore frappé… De même, aujourd’hui, vers 10h30, résonne le vrombissement de mon portable, qui révèle un appel de cette même C. Une fois de plus, elle me répète que mes lentilles ne sont pas là. Je crois qu’elle avait simplement envie d’appeler. Elle savait pourtant que je passerai le soir même.

Et me voilà, chemin faisant, sous le soleil déclinant, parti chercher ces fameuses lentilles de contact. Il fait froid, le ciel est dégagé. Je prends mon temps pour remonter dans le centre ; le magasin se trouve entre les deux places. Lorsque j’y entre, il y a déjà des clients avec C., qui lève la tête et me sourit. Je lui rend ce sourire et patiente, jusqu’à ce qu’un vendeur avec moins de charme et une petite barbichette me prenne à parti pour me donner ma commande. Il m’explique que le délai d’attente ne sera pas long et qu’ils me préviendront lorsque la commande sera là. Et j’ai fort à parier que ce sera C. qui appellera. En attendant, je repars avec un paquet qui contient mon colis « bonus » (je vous en parlerai plus tard), impatient de retrouver ma chère et tendre à l’appartement…

lundi 22 janvier 2007

Les voisins - épisode 04 - ce soir je s'rai la poubelle...

Depuis plusieurs jours le cauchemar était revenu. Sans cesse je m’imaginais frappant à leur porte, cherchant mes mots parmi des textes tout faits, des mots qui se voulaient marquants sans être offensants. Crainte, appréhension, ma vessie me pesait. Je brûlais des cierges pour éviter l’affrontement. Et là, par une lumière divine issue du plafonnier du couloir, le salut est venu. Le voisin du 5 était descendu. Petit flash-back il y a six semaines : j’étais obligé de sortir quinze jours d’ordures puantes, déjà à demi décomposées, entre le local poubelle de l’immeuble et le trottoir juste devant. Car ces nazes du 5 avaient encore oubliés (ou négligé ?) de le faire à leur tour. Après m’être emporté sur ce blog, je décidais vaillamment d’établir un mot anonyme que je collais sur la porte du local afin qu’il soit bien en vue « N’oubliez pas de sortir les poubelles à votre tour. Merci ». Poli, non ?

Jeudi dernier, au matin, la proprio est passée. Elle venait récupérer le courrier et nous transmettre ses vœux via la facture d’eau. Et puis, il me semble qu’elle a tilté sur ce petit mot. Et sur le calendrier, dans le local, qui nous rappelle chacun notre tour. Calendrier sur lequel j’avais écrit en gras la date à laquelle le 5 se devait d’effectuer sa besogne. Elle s’est alors empressée de rajouter un « prière de respecter » qui a peut-être eu son effet…

Aujourd’hui, le voisin du 5 descend l’escalier. Et sort les poubelles sur le trottoir. C’est une victoire.

Bon, ok, c’est une petite victoire, car rien ne dit que se sera constant. Ca tombe, la prochaine fois encore il ne les sortira pas ? Allez même savoir si il les rentrera au local demain matin… Mais j’m’en fous, c’est une victoire !!

Alors là, respect !

Allez, je rentre quand même dans le magasin. On est samedi, il y a du monde mais bon, ça coûte rien d’aller faire un tour. Je passe alors à côté d’une gentille mamie qui me fout un beau coup de coude dans les côtes, ne lève même pas la tête et part sans s’excuser. « Pardon ?!! » hurle-je à son égard, suffisamment fort pour que les gens autour de nous regardent la scène. Et mamie, elle, ne réagit pas. 50% sourde, 50% conne, 100% irrespectueuse.

On ne cesse de raconter ces stéréotypes pourtant vrais, comme quoi les personnes âgées pourraient profiter de leur retraite pour aller au magasin en dehors des heures de pointe. Il y a déjà assez de monde un samedi après-midi pour ne pas avoir à faire avec des gens qui ont la semaine pour faire leurs courses. De plus, ils traînent généralement un cabas ou un caddie bien lourd dans lequel vous butez régulièrement. Mais là, pour eux, qui prônent le respect du troisième age, il faut peut être leur rappeler que ce geste va dans les deux sens. Je m’excuse lorsque je bouscule quelqu’un, alors pourquoi pas elle ? N’a-t-elle pas senti le choc ? A-t-elle les bras aussi costauds qu’Amélie Mauresmo ? Aurai-je dû saisir un bâton et la fracasser avec pour lui faire rentrer dans le crâne ??!! La mamie s’en est allé, me laissant à l’esprit un thème à aborder : le respect.

On pourrait débattre au long d’un véritable bouquin du sujet, je vais donc faire bref : il faut se respecter les uns les autres. C’est valable pour tout le monde, à tous les niveaux. Du kéké de base au bourgeois urbain, du bouseux profond qui travaille de ses mains au politicard véreux qui « délègue les tâches ». Chacun doit respecter l’autre, pas seulement sur ses actes, mais simplement sur l’individu. Parents, élevez vos enfants dans l’art du respect d’autrui. Ca se faisait à l’école même il y a quelques temps, et aujourd’hui, ça se perd et c’est grave. Cette parole d’Evangile peut paraître absurde tant elle est évidente, mais il faut bien préciser qu’il ne faut pas attendre le geste de l’autre pour appliquer la règle. On ne dira donc plus « il me respecte pas alors je le respecte pas non plus ». Le respect force le respect. Point barre.

samedi 20 janvier 2007

FISC

Je ne suis pas concerné mais je suis consterné. Je viens d’apprendre que nos voisins Belges décidaient d’imposer sur le revenu les travailleurs français qui exercent leur profession en Belgique. Il faut savoir que ces travailleurs, du BTP majoritairement, paient déjà leurs impôts sur le revenu en France. Et que la taxe belge est plus chère que celle de notre pays. A ce titre, les travailleurs paieraient leur impôt deux fois : une en France et une en Belgique. Si des mesures risquent d’être prises (c’est peut-être déjà le cas), permettant une compensation de cet impôt, le gouvernement Belge souhaite interdire à un Français de travailler dans le royaume au-delà de 20 Km après la frontière, sous peine d’être imposé sur l’année.

Nous savons que l’on gagne mieux sa vie en Belgique qu’en France : pour un maçon, c’est presque 4000 euros de plus par an dans l’escarcelle. De fait, se faire imposer en France paraissait un peu injuste pour les Français devant rester au bercail, puisque ledit maçon paierait alors moins de taxes de par les avantages fiscaux français. Cependant, il paraissait plus logique que l’imposition émane de Belgique que de France, mais qu’elle ne soit pas appliquée par l’un et l’autre des pays ! Tout ça pour en revenir à une harmonie européenne encore bien bancale. On nous vante cette harmonisation, mais elle est loin d’être effective et avantageuse à l’individu. Les salaires sont différents, les taxes aussi, sans parler des prix. Le seul point commun en Europe reste la monnaie. Seulement la monnaie. Pas grand-chose pour une Europe qu’on voyait grande, unie, uniforme, basée sur des valeurs qui ne sont plus que l’ombre d’elles même à ce jour. Ces valeurs fortes, on peut encore y croire. Mais va falloir s’y mettre sérieusement.

Ainsi, Jojo le maçon, qui témoignait tout à l’heure sur la 6ème chaîne, nous racontait que bien qu’il gagnait un petit peu plus en bossant en Belgique, il avait peur de recevoir les impôts belges. Il racontait qu’il avait été finir un chantier, deux jours seulement dans l’année passée, à 40 bornes après la frontière. Et on lui réclamait des impôts sur toute l’année, ainsi qu’un rappel sur les deux années précédentes (sic !), soit un total de plus de 4000 euros ! Jojo pense de plus en plus à démissionner, et son avocat l’invite à ne pas payer les relances jusque la fin du procès qu’il entame…

Je n’ai jamais travaillé, pour ma part, à l’étranger. Aussi se peut-il que dans cet article, j’aie fait quelques erreurs de jugement ou d’appréciations, et j’aimerais bien qu’on me corrige si c’est le cas, je publierai un démenti. Je relate cela suite à un mini reportage diffusé sur M6, que j’ai compris tel quel.

vendredi 19 janvier 2007

Au Quai du Rivage

Profitant d'une éclaircie, je partais me balader en ce début d'après-midi dans un quartier du vieil Arras, le Quartier Méaulens. La rue Méaulens est une des plus anciennes de la ville, elle abritait au Moyen-Age de nombreux commerces de tissus et de tannerie. Pour fabriquer le cuir, ce quartier s'était développé à proximité de la Scarpe, et vous vous doutez qu'à l'époque, il était insalubre et parcouru de rats. Aujourd'hui, les bords de la Scarpe sont bercés par le Quai du Rivage, qui accueille régulièrement des manifestations : feux d'artifices sur l'eau, concours et animations d'été...

Pour repartir, je décidais de passer par l'Eglise St Nicolas en Cité. C'est l'endroit dans lequel a lieu chaque année la messe de Minuit. Outre le fait qu'il s'agit d'un monument religieux, son architecture est imposante et abrite à chaque recoin des détails qui attirent le regard. Pour l'anecdote, il y a deux ans, les fidèles du culte qui s'étaient rendus en masse à l'office, sont ressortis une heure plus tard pour découvrir une jolie amende sur le pare-brise de leur voiture. Même à minuit, le soir de Noël, pas de répit pour la maréchaussée! On a pas le droit de se garer le long de l'édifice, sauf ambulances...

jeudi 18 janvier 2007

Quand le temps pète...


Que de vent aujourd'hui ! Et de la pluie ! Pas un jour où on a envie de mettre le nez dehors ! Et ça tombe bien parce que je suis en RTT, et que j'ai juste envie de ne rien faire... J'avais prévu d'aller me balader dans un quartier du vieil Arras pour vous en ramener des photos sympas, et finalement je décide que je suis bien, au chaud, dans mon appartement douillet... je flâne, je traîne, je ne mets le nez dehors que pour cinq minutes regarder le vent, pire. Alors je m'installe confortablement dans mon fauteuil, je regarde un épisode des 4400, j'enchaine avec une partie de jeu vidéo. Puis un film, La Chute, relatant la fin du Troisième Reich, passionnant malgrès quelques longueurs. Et me voilà, peinard, à vous raconter tout ça. Bah oui, ma vie n'est pas trépidante à chaque seconde, qu'est-ce que vous croyez??

mercredi 17 janvier 2007

Les p'tits pains

"Bonjour madame, combien coùte un petit pain au chocolat siouplé?
- 80 centimes
- Ouah, donnez moi une baguette alors, j'y mettrai du nutella !"
J'ai encore du mal à me faire à l'idée que l'euro a presque doublé les prix, même des chocolatines... Déjà que le prix de la baguette me parait excessif, un petit pain au chocolat, qui prend moins de place dans un four, et dont on produit un nombre important plus rapidement, devrait subir la loi de la consommation qui veut que plus il y a de produits en stock, moins il est cher, non? Cela relance le débat entre artisanat et grande consommation; car la baguette à Auchan ne revient qu'à 35 cts (pour l'instant)... Pour l'anecdote, la baguette chez le boulanger en bas de chez moi est à 80 cts. Soit le prix d'un seul et unique malheureux petit pain pur beurre bien gras

mardi 16 janvier 2007

Une star du football

"Tout d'abord bravo, bon match !
- Euh ouais ouais...
- C'est un honneur pour notre chaine de vous avoir tout de suite après le match pour une interview, merci beaucoup.
- Olà, parles moins vite.
- Un match difficile?
- Non. Faut pas croire ceux qui disent que sur le plan tactique c'est important. Moi je cours après le... euh, le truc blanc, là
- Le ballon?
- Ouais c'est ça. Le coach il a dit "cours après le baaallooon".
- Un but superbe à la 27ème minute, il fallait penser à enchainer un dribble chaloupé roulette et envelopper un tir de l'extérieur du pied 4eme orteil gauche dans la lucarne droite alors que le gardien était sur ses appuis pour un saut détendu à gauche ! (dixit J-M Larqué)
- Hein?
- Quel fabuleux technicien !
- Euh, ouais. Enfin, j'ai seulement manqué de tomber en marchant sur mon lacet, hu! hu! hu!j'aurai du mettre des scratchs! et pis j'ai tapé avec mon pied dans le truc blanc
- le ballon
- ouais et pis le mec dans le but il a pas arrêté. Après les gens ils ont crié alors j'ai eu peur et j'ai pleuré."
"On vous annonce au mercato dans les plus grands clubs : Real de Madrid, Barça, Manchester et Chelsea... Milan !
- Ouais mais moi je voudrais bien jouer à Triffouillis la Gaillarde. Mes copains ils sont là-bas. Mais mon agent il dit que c'est plus interessant pour lui que je vais à Madrid. Tu parles, il touche 97% de mes revenus en commission... alors j'ai pleuré."
"Merci beaucoup d'avoir accepté notre interview, mais vous puez la transpiration alors je vais vous laisser aller aux vestiaires prendre une douche avec vos coéqui...
- Ah non, j'aime pas la douche. Y'a plein de gens tout nus là-bas ! J'ai peur ! Je vais pleurer !!!!"

lundi 15 janvier 2007

Les GDI au Roy des Gueux


Nous avions décidé de nous réunir ce samedi soir autour d'une table conviviale. Notre petit groupe d'amis s'est donc donné rendez-vous à Lille. Je suis arrivé en fin d'après-midi sur la métropole, et en compagnie de mon amie, nous nous sommes longuement promenés, avant d'aller patienter au point de rendez-vous, un restaurant au coin des rues Massena et Solferino : le Roy des Gueux.
Nous avons commencé à patienter en observant les alentours, puis nos regards se sont posés - et sont restés - sur une fenêtre éclairée qui révélait ses occupants en train de passer un bon moment, si vous voyez ce que je veux dire !
Une fois notre groupe de dix personnes réunit, nous sommes entrés dans la taverne (délaissant le spectacle offert à notre vue). Car il faut bien appeler ça comme ça, le thème principal du restaurant nage autour du Moyen-Age : caves voutées, longues tables de bois, bancs bien durs pour les fesses, vaisselle en grès... Il est même annoncé une ambiance de feu et l'intervention d'un troubadour ! Résumé d'une soirée très... très... vous verrez bien !
On s'installe, nous sommes les premiers arrivés. La discussion prend forme, la carte arrive; et force est de constater qu'il n'y a pas vraiment de menu : une entrée commune, un choix entre quelques plats, un dessert commun et un prix forfaitaire. Le premier plat arrive, orné de charcuterie, et la musique de fond cède la place à un animateur et ses chansons populaires. L'ambiance ne tarde pas à monter, les titres les plus populaires transformés en ode à Ségo et Nico pour toute la soirée, puis viennent les plats qu'on a commandé. Ouais, bof, correct mais sans plus. Je crois hélas que la mauvaise impression, si je puis choisir ces mots, vient de ce qui est arrivé après...
Un type moustachu s'amène et se pose près de nous, manquant d'éborgner une des filles du groupe avec le manche de sa guitare. Puis il demande à la salle surchauffée s'il y a quelqu'un qui fête son anniversaire aujourd'hui. Une fille, au fond, acquiesce. Et lui de sortir " Dis donc, elle a des gros nichons, j'aimerait bien y fourrer ma b..." Ouais, carrément ! Devant l'affront, explosion de rire surpris. Puis ce vicieux enchaine avec des blagues macho. Nous, on est des mecs, on rigole (seulement aux inédites), mais ça n'a pas l'air de plaire au groupe d'à côté. On savait qu'en venant au Roy des Gueux, on serait aussi au Roy Dégueux, donc on assume. Je crois que ce qui a fait déborder le vase, ce sont les attaques personnalisées : il faut dire que ces dames en ont pris pour leur grade. Au point que deux d'entre elles se sont levées pour mettre un terme au numéro du vieux vice-lard. Il a fini pas abdiquer et reprendre d'autres blagues plus généralistes, quelques chansons grossières, et nous nous sommes décidés à avaler le dessert et à quitter les lieux. Il était 23h30.
On n'allait pas arrêter la soirée sur ça, on est donc allé au "Father", un bar-discothèque jute à côté pour boire un dernier verre. Encore merci Tonton pour ce verre ! On s'est retrouvé dans un café rouge et noir à siroter des cocktails, discuter et s'amuser. Comme la bande d'amis qu'on est. Tout simplement.

vendredi 12 janvier 2007

Saisons inversées



Ces photos ont été prises il y a cinq minutes dans le jardin. On se croirait au printemps. Inquiétant... Les arbres vont morfler un bon coup à l'arrivée des gelées hivernales... Et encore je ne vous montre pas le reste : buissons fleuris, pommier japonais bourgeonnant, quelques fleurs au sol. Alors là s'il y en a encore qui nient le réchauffement climatique, je leur fous une claque !!!

Chômage et purée de pois

En consultant le site de Fanette et en en discutant avec les collègues, on se rend compte que les chiffres du chômage deviennent vraiment alarmants. Vous vous dites que je me trompe, puisqu'on vient d'annoncer aux infos une nette régression à l'approche des 6% de chômeurs, mais il est temps d'ouvrir les yeux et d'accepter le fait que ces statistiques sont erronées et peu représentatives de la réalité. Il faut s'axer sur le nombre de personnes qui n'apparaissent pas dans les critères de cette enquête. En effet, il parait peu probable que le chômage connaisse une telle baisse alors que l'essentiel de l'information nous annonce des usines qui se délocalisent, des plans sociaux et des licenciements économiques. Oui, nous faisons des économies d'électricité, il y a moins de pollution... et pour cause, les usines s'en vont de notre douce France ! Ne sont pas compris dans les chiffres du chômage les RMIstes, les étudiants, les personnes n'ayant jamais travaillé, les chômeurs de "trop" longue durée... Par contre, sont pris en compte favorablement - c'est à dire qu'ils s'intègrent dans la baisse - les travailleurs contraints à mi-temps ou temps partiel, les CDD de courte durée, les emplois dits "précaires"...
Et l'Etat se félicite du progrès. Hum. Laissez moi rire. Non, j'y arrive même pas, c'est pas drôle. Il est temps, sérieusement, de reconsidérer la situation économique de la France. Les chiffres sont archi-faux. Lecteur, crois-moi, il y a au moins le double de personnes sans emploi que ce qui est réellement annoncé par l'Etat. Cercle vicieux, le phénomène est bien connu des économistes : moins sont payés les employés, moins ils vont consommer. Donc, la demande baissant, la production suivra, on aura besoin de moins de main d'oeuvre... chômage, et moins de pouvoir d'achat, baisse de la croissance, augmentation de l'épargne par crainte de l'avenir au su de la conjoncture. Sans parler de la hausse des prix, évidente pour tous sauf pour ceux qui peuvent y faire quelquechose. Pourquoi se mettre des oeillères? Pourquoi tout le monde en parle et personne n'écoute dans les hautes sphères? Bref, quelques idées en vrac, mal ordonnées, pour ouvrir le débat sur une économie qui part en couille...

jeudi 11 janvier 2007

Un p'tit nouveau

M'sieurs 'Dames, nous accueillons ce soir dans la liste des liens à votre droite un p'tit nouveau bloggeur : Smarty ! Passionné, drôle, inventif et faiseur de rêve, il vous emménera dans les cieux marseillais, à la conquête de paysages magnifiques rythmés de musique classique, dans lesquels "la poussière vient de l'extérieur"... Jetez-y un oeil, ça vaut le détour !

mercredi 10 janvier 2007

La folie des soldes

Arras. La dame attend devant les portes de la boutique fermée. Aujourd'hui, en particulier, elle a mis une perruque. Car elle a l'intention de se faire crêper le chignon. Et oui, c'est les soldes ! Les gens s'entassent de très bonne heure devant les magasins, prêts à sauter sur le moindre produit soldé, sans pour autant en avoir besoin...
Tommy, 23 ans, de A., témoigne : " Oui, j'ai eu un accident de soldes l'année dernière. A l'ouverture, alors que je voulais absolument acheter la machine à laver modèle unique qu'il restait au magasin parmi cinq en stock, je me suis pris un coup de caddie fou qui m'a envoyé valser dans les écrans LCD. J'ai perdu un oeil dans l'aventure, mais je l'ai retrouvé, il était sous cette télé que j'ai acheté. Maintenant j'en ai quatre. Les unes à côté des autres dans mon appart passque j'ai pas de place, mais j'ai tout eu en solde !"
Les soldes, c'est aussi l'occasion de rencontrer des gens, de sortir de sa vie associale pour s'accorder autour d'une seule et même envie, celle d'acheter. Sophie, 47 ans, de Ste C. nous raconte :"Je voulais absolument cette paire de bottine en laine de chèvre des Alpes taille 47, pour partir en vacances cet été au Népal dans le Finistère. J'avais aussi repéré cette pie en collants noirs de l'autre côté de l'entrée. Elle pensait arriver avant moi je le sais, alors je me suis rapproché d'elle, j'ai chopé sa jupe et tiré dessus, elle s'est retourné et m'a mordu, la sale p... !! Mais comme elle est tombée parce qu'elle n'avait qu'une jambe, elle s'est fait piétiner par les autres filles venues acheter et j'ai finalement eu mes bottines !"
Les soldes, c'est avant tout du déstockage. Les produits sont en fin de collection, ou hors saison si on parle des fringues, ils sont souvent désuets pour la hi-fi (pas toujours, mais parfois) et c'est donc le moyen d'obenir ce dont on a toujours rêvé à moindre frais. Témoignage de Raoul, 29 ans, de A. " J'suis core étudiant, j'ai un petit budget alors c'est cool les soldes. Ouais."
Merci Raoul. Vous l'avez compris, les soldes, c'est un peu la folie. Je n'aime pas cette ambiance dans les magasins, où on achète tout et rien sans réel besoin, juste celui de l'avoir moins cher. Les réductions portent sur des objets en fin de série, et côté fringues sur les collections passées et repassées, souvent même des habits qui ne nous interessent pas - les invendus. Quand je rêve d'un objet, j'économise et je l'achète, qu'importe la période. Les vêtements en soldes ne sont pas échangeables, et de toute façon même si je passe dans les magasins je ne suis tenté que par ceux au prix fort, sans réduction. Par contre, pas de soldes sur les automobiles, même les vieux modèles, et aucune raison de baisser pour le moment les prix des maisons non plus... On solde ce qu'on veut, de toute façon, faut liquider les stocks. Alors de là à se battre pour avoir le dernier lave-vaisselle, non merci... Cela dit, j'aurai bien besoin de renouveller ma garde-robe...

mardi 9 janvier 2007

Côté Séries : les 4400

Hier soir commençait chez moi (seulement) la troisième saison des 4400. Je présente brièvement la série pour ceux qui ne connaitraient pas : durant les 60 dernières années, des milliers de personnes ont été enlevées (abductés serait le mot juste) pour réapparaitre toutes ensembles, en un même lieu, sans avoir vieilli malgré les années passées. Ces 4400 personnes se révélèrent douées d'un pouvoir surnaturel à chacune différent, sur lequel vont enquêter deux agents du NTAC avant de découvrir que celui-ci a été génétiquement implanté par les hommes du futur dans le but d'éviter une catastrophe mondiale.
La série est attachante, grâce au mystère à la X-Files et aux personnages charismatiques joués par des acteurs peu connus. On se laisse guider au fil des épisodes à la découverte des pouvoirs des 4400, à leur influence sur leur entourage, aux enquêtes des deux agents du NTAC. Une série qui ne génère pas la tension ni la dépendance d'un Prison Break, mais qui répond aux exigences du téléspectateur en mal de fantastique.
J'ai donc commencé hier soir la saison 3, un peu perplexe puique la précédente m'avait semblé perdre un peu de souffle. Eh bien l'histoire reprend de plus belle avec son lot de surprises, un nouveau défi pour les agents fédéraux, et un retour plus que surprenant...
Les 4400, c'est aussi un générique superbe, mélodieux, sans doute un des plus beaux que j'aie vu. J'aime bien quand les génériques ne sont pas trop longs mais aussi esthétiques, c'est agréable.

lundi 8 janvier 2007

Les voisins - épisode 03 - Le coup du sapin


Un sapin, c'est beau, mais c'est encombrant...
Un sapin c'est joli, mais ça perd ses épines...
Un sapin, c'est festif, mais après les fêtes, il faut l'enlever...
Eh bien les voisins du 5 s'en sont pas privés, et pour s'en débarasser sans le trainer dans les escaliers et qu'on les suive à la trace, ils l'ont simplement jeté par la fenêtre du deuxième étage ! Comme ça, ils n'avaient plus qu'à le récupérer en bas et à l'emmener à la déchetterie. Mais ils n'avaient pas prévus que le sapin exploserai en touchant le sol, éparpillant ses épines partout sur le trottoir mouillé.
Quand les gens passent et voient le tapis d'épines par terre, leur regard se lève immédiatement vers la fenêtre des voisins du 5. S'ils voulaient être discrets, c'est rapé. A la limite, au delà de la bêtise de cet acte qui aurait pu blesser quelqu'un, c'est plutôt comique et pratique. Sauf qu'ils ont bazardé le sapin de la mauvaise fenêtre, et celui-ci est tombé pile devant la porte d'entrée de l'immeuble, en un tapis d'épines parfait. Du coup, quand on rentre, outre le fait qu'on ne voit pas ce qui se cache sous ce tapis, on colle nombre d'épines sous la semelle et on en étale partout dans le couloir, les escaliers, le palier et l'appartement. Ca sent le sapin. La moindre balade dans le couloir, c'est une promenade en forêt. Et la forêt, c'est sain... merci les voisins.

samedi 6 janvier 2007

Pensées du week end


- Pourquoi y a-t'il des oeufs de lompes rouges, et des oeufs noirs? Qui c'est qui les ramasse?
- C'est bizarre, on a froid quand on est pieds nus, et dès qu'on met des chaussettes, on a chaud... même si on n'a pas de carrelage ! Se peut-il que les pieds soient la bouillote du corps?
- C'est un tétard qui pensait qu'il était tôt mais il est tétard...
- J'ai enfin une plante verte chez moi : un beau bambou que je dois encore bouturer
- L'affaire du jour, je devrais l'avoir mercredi : j'ai acquis une nouvelle table de cuisine, ronde, avec deux rallonges, pour à peine 50 euros. Re-décoration de l'appart en vue...
- A présent que toutes les chaines sont disponibles en numérique et que je les vois sur mon pc grâce à un logiciel multiposte; dans le cas où je revendrai ma télé, paierais-je encore une redevance? Hélas oui...
- Les belges ajoutent souvent l'expression "teu keu" (pardon pour l'orthographe) à la fin de leurs phrases. Est-ce une forme de métaphore... teu keu (hi hi hi)? (cherchez le jeu de mot)

vendredi 5 janvier 2007

Se faire tailler un short

J'ai manqué de me faire écraser ce matin ! Ouep ! Ca m'apprendra à parler d'accident, tiens ! Ce matin, je traverse comme à mon habitude le Boulevard Allendè qui m'amène directement au boulot, j'attend que passent les quelques voitures et je m'engage sur la deuxième partie de la route. En face de moi, rue Gatoux, une auto s'arrête au "cédez le passage". Je me mets en vue de ses phares (il fait encore noir) et j'avance franchement devant elle pour atteindre le trottoir quand... elle avance sur moi ! Et vite en plus ! Le temps de presser le pas et celle-ci, conduite par un gros vieux méchant, me frôle de peu et s'éloigne rapidement, sans me laisser la possibilité de frapper sur la carosserie pour effrayer le conducteur. J'avais envie qu'il s'arrête ou ralentisse, que je puisse aller le tabasser grave sa race ! Vindjuuuuu, ça m'a filé la montée d'adrénaline nécessaire pour aller au boulot ce matin !!

jeudi 4 janvier 2007

Ca roule? Ah, non.

Lors de mon emménagement sur Arras, il y a bientôt deux ans, le code de la route a montré deux de ses failles face à mes talents de conducteur. A la demande de Fleur, je reviens sur ces événements...
Ca faisait un mois que mes meubles reposaient dans l'appartement. Je m'y sentais chez moi, enfin. Ce jour là, en sortant du boulot, je profitai d'une éclaircie dans un ciel chargé pour aller faire mes courses. Arrivant au rond-point d'Auchan, je ralentissais, me laissais dépasser par une petite voiture avant de m'engager à mon tour. Et là, c'est le drame ! Les voitures sont arrêtés au milieu du rond point, et bien que je ne roule pas vite, il est déjà trop tard. Je pile, ça glisse, et paf ! Je percute la voiture devant moi, qui elle-même en percute une autre ! Immédiatement, un conducteur qui suivait s'arrête et coup de chance ou non, il est garagiste. Témoin, il nous invite à nous mettre sur le côté et entamer le constat; ce que nous faisons. Eh bien devinez quoi? Je suis en tort à 100%. Bah oui, on ne retient pas le fait qu'il soit interdit de s'arrêter dans un rond-point, simplement que je ne suis pas maître de mon véhicule, et de ce fait je ne peux même pas espérer un 50/50 (merci Jean-Pierre, c'est bien la peine). En plus toutes les voitures qui étaient devant et qui étaient en cause dans cet accident (par le fait qu'elle s'étaient arrêtées dans le rond point) étaient reparties sans se retourner, si j'ose dire. Du coup, ma voiture ressemblait à ça :Que de la tôle, le moteur n'était pas touché. Et heureusement pas de blessé.
Et le garagiste qui était là en a profité pour faire son business, et m'a proposé d'effectuer les réparations pour la modique somme de toutes mes économies. De toute façon, la voiture aurait été classée épave si j'avais fait passer un expert. Quelques semaines plus tard, ma voiture avait repris un coup de neuf et je me pavanais de nouveau à son volant...

La voiture arrive au carrefour de la place Courbet, il y a beaucoup de circulation en contre sens, et pour cause il est 17h, heure de sortie des bureaux. A droite survient un autre véhicule, je m'arrête pour respecter la priorité. Evidemment, comme ce dernier veut traverser le carrefour et qu'il y a du monde, il s'arrête à son tour en attendant que la voie se libère. Dès lors il refuse sa priorité, me fait signe, et je commence à avancer franchement. Sauf que c'est le moment choisi par un grand-père pour laisser passer l'autre véhicule qui avance en même temps que moi. Et ça ne loupe pas, paf, deuxième accrochage en quelques mois seulement. Et papy a déserté. Du coup je me mets de côté pour remplir le constat. Là aussi, faible vitesse, pas de blessé, mais des dégats matériels que même un arrangement à l'amiable ne satisferai pas. C'est l'autre côté du pare-choc qui a pris ce coup-ci, un trou béant dans la gueule de ma voiture. Et bien sûr, je suis en tort à 100% pour refus de priorité. Je trouve ça plutôt injuste. Les travaux nécessaires furent effectués par beau-papa à base d'huile de coude et de mastic; mais vivre à Arras c'est souvent difficile pour les pare-chocs et la peinture ne tient jamais fort longtemps.


Depuis la voiture roule peu, fait plutôt les longues distances que les petits trajets, et j'envisage même de la revendre. Ca met le doute sur mes capacités de conducteur. Pourtant j'suis prudent, mais désormais moins confiant. Surtout envers les autres.

mercredi 3 janvier 2007

Sept choses


2007, et déjà un petit questionnaire tombé sous mon nez à la lecture des commentaires sur le blog de Vinvin... Il s'agit là de citer
7 choses que vous faites bien
- l'amour (oui, je sais, ça peut paraitre prétentieux mais tant qu'on a pas gouté, on peut pas savoir...)
- la cuisine
- me plaindre
- mon travail, surtout au téléphone
- écouter les gens
- la vaisselle
- reconnaitre mes erreurs, et c'est pas donné à tout le monde

7 choses que vous ne pouvez / savez pas faire
- dire que je les aime à ma famille
- ranger mes papiers au fur et à mesure (ça me jouera des tours)
- décorer (ma chère et tendre passe toujours derrière moi)
- gérer mon temps
- la grasse matinée
- regarder des opérations ou des trucs du genre dès que ça touche au cerveau
- skier, et je regrette

7 choses qui vous attirent dans le sexe opposé
- la personnalité
- le rire
- le côté calin
- le sourire
- les fesses
- la taille (j'aime pas spécialement les grandes maigres comme Miss France)
- le sexe opposé, tout simplement

7 choses que vous dites souvent
- "en fait,..."
- "comme disait Napoléon, Bon... appétit"
- "N'importe-jaretelle"
- "Je suis fatigué"
- "Ca passe à une vitesse, on a le temps de rien faire"
- "C'est pas faux"
- "Ca m'énerve, y'a rien qui va" (je le dis souvent en soliloquant)

7 célébrités que vous aimez bien
- Johnny Depp
- Philippe Gelück
- Homer Simpson
- Franck Dubosc
- Elijah Wood
- Alexandre Astier
- George Clooney
Y'a que des mecs mais c'est pour pas citer des nanas que j'apprécie que pour leur physique ;-)

7 personnes pour répondre à ce questionnaire
- Ed Wood Jr
- Chris le petit chaperon rose
- Fabien
- Seb
- Tizel
- Smarty

- Fleur

mardi 2 janvier 2007

Publicité

Tonton Alesque nous a appris une info : vous avez peut-être remarqué que les publicités ont évolué à la télévision? En effet, désormais, en plus des spots vantant les mérites d'un produit, sont apparus des spots vantant les mérites des grandes surfaces qui les vendent ! En effet, depuis minuit le 1er de l'an 2007, la grande distribution est e faire de la pub pour ses magasins. Intermarché, Auchan, Casino, tout y passe.
On est en droit de se demander l'interêt de ce genre de pub. En effet, le spot ne cherche pas à vendre un produit spécifique, mais à interesser les téléspectateurs au magasin qui vend tous les autres produits vantés par la pub. On a bien compris qu'il s'agit là d'augmenter la fréquentation de ceux-ci, mais personnellement je ne pense pas changer mes habitudes pour autant. Bah oui, c'est pas parce qu'Auchan fait de la pub que j'irai plus souvent, et pas parce qu'Intermarché en fait une autre que j'irai pour autant y faire mes courses. Pour moi, ça change rien, c'est juste une série de nouvelles pubs, jolies esthétiquement, et c'est tout. Nota bene, la première enseigne à avoir diffusé son spot cette année, juste après minuit, c'est... ... Casino ! Et ouais !
Pourtant, il faut signaler que les enseignes deviennent elles aussi des marques, même si pour le moment les spots tv ne sont pas explicites. En effet, il existe des produits "Auchan", Leader Price", ou "Champion"; des produits moins chers que les grandes marques mais qui sont à proprement parler des "marques", eux aussi. Un argument en faveur de cette évolution sur le petit écran.
Malgré tout ça fait bizarre. Ca change. Après cette évolution toute relative, on s'attend à voir apparaitre la publicité comparative dont on parlait tant il y a quelques années, déjà en place depuis longtemps aux Etats-Unis, et qui serait, quelquepart, un moyen supplémentaire (et juste?) de laisser s'opérer la libre concurrence.

Nouvelle année

Lever difficile, tardif, la soirée du réveillon laisse des traces en ce lundi matin où je n'ai pas eu la force de vous écrire...(c'est pourquoi vous ne lisez cet article qu'aujourd'hui) Nous avons commencé celle-ci autour de 21h, par un apéritif arrosé de sangria, avant de faire passer les toasts spéciaux confectionnés avec soin par ma compagne. Puis, la soirée allant, nous sommes passés à table. Foie gras, saumon, fromage et charcuterie étaient au menu, mais encore une fois, nous avons eu les yeux plus gros que le ventre et restons avec une grosse partie du repas sur les bras. Mais je reste satisfait, car nos invités ont fait honneur, en gardant une petite place pour la bûche glacée. La soirée s'est terminée vers 3h00 du matin et un peu au delà, par une partie de Mikado géant brillamment remportée par Nico, un pro du genre. Ceinture Noire de Mikado. Ouah.
Merci à tous d'être venus, et d'avoir franchi avec nous le cap de la nouvelle année, et de l'avoir généreusement arrosé. 2006 est mort, vive 2007, à notre santé !

Hier c'était déjà autre chose, avec les traditionnels voeux à aller souhaiter à la famille. "Bonne année, bonne santé, meilleurs voeux... Surtout la santé, hein !" Timing serré pour satisfaire chacun au premier de l'an, mais succès sans faille. Du coup on n'a pas eu le courage de faire la vaisselle laissée là depuis deux jours. Va pitêtre falloir s'y mettre...