mercredi 30 mai 2007

Les voisins - épisode 6 - Un cul vu n'est pas perdu !

Le jour de mon emménagement, j'étais trop content. L'appartement était plus spacieux, plus calme, et disposait d'un jardin : le comble du bonheur. Alors comme tout le monde le fait, j'ai apporté mes meubles aidé de ma belle famille et de mon frangin. Tout à coup, j'entend la copine de ce dernier glousser d'étonnement dans la chambre. Rires d'abord discrets qui s'accentuent à notre arrivée dans la pièce : à un angle de la fenêtre, nous avons vue dans le séjour du voisin du 2. Et quel ne fût pas notre étonnement, en cette heure avancée de la journée, de voir la lune ! En fait, au lieu de la vraie lune, c'était celle du voisin qui éclairait nos yeux dégoutés. Une lune poilue, beurk. Ca perd de son charme. Apparemment, il s'apprêtait à passer aux choses sérieuses avec sa copine. Mais elle, pas de bol, on la voyait pas. A peine distinguait-on le bout de ses jambes. Je détournai le regard, mais tout à coup, raisonnant dans la cour, on entendit de petits gémissements. Puis de plus gros. Des cris de jouissance ! Ouah ! Han, han ! Le délire ! Sous mes fenêtres, les voisins expressifs s'envoyaient en l'air ! Je suppose qu'il font ça de temps en temps, c'est pas le problème, mais faire ça le jour de mon emménagement, c'est un peu bizarre comme cadeau de bienvenue, non? Sans compter qu'on voyait clairement bouger les fesses de monsieur, vision d'horreur qui me hante trop souvent, au rythme des hurlements de plaisir de madame ! Encore que j'aurai vu ses totottes, j'aurais passé l'éponge (pas sur les totottes, hein !), mais ce coup-ci il n'y en avait que pour le plaisir velu de la gente féminine... Alors nous voilà, toute affaire cessante, rassemblés dans un coin de la chambre en train de matter comme de vilains voyeurs le séjour des voisins, à observer les lèvres pincées... (euh, non, l'expression est mal choisie, disons plutôt "bouche bée"... euh, là non, plus... on dira juste observer alors), les va-et-vient du cul du voisin. Tout nu sous ses poils. Certains diront qu'on a au moins la chance d'avoir la chaine porno gratuite, mais bon, on peut pas choisir le programme alors ça vaut pas vraiment le coup !
Alors pour info, ça dura pas longtemps, et 9 mois plus tard elle n'est toujours pas enceinte. C'est con, j'aurai pu être parrain, j'avais assisté à la conception, brève mais intense. Depuis, ils ont l'air plus discrets, on ne les a plus entendu. Aucun râle, aucun gémissement, et pourtant, il y a encore des choses à dire... Oh oui !

lundi 28 mai 2007

Nuts for Jericho



La nouvelle est tombée la semaine dernière, laissant des millions de fans déçus : il n'y aura pas de saison 2 pour Jericho. Le dernier épisode nous a laissé sur notre faim, suspense au comble, diverses fins possibles, et pas de solution. Pourtant, la série n'était pas écrasée dans l'audimat et réunissait plus de 9 millions de téléspectateurs en prime time aux USA, ce qui ferait envie à bien des chaines françaises (en comparaison, Smallville réuinit 6 millions de fans et est reconduite depuis 7 ans sur CW). Mais hélas, elle a subit la concurrence féroce de American Idol, la Star'Ac US, face à laquelle les points d'audience sont difficiles à glâner. Alors CBS a décidé de stopper net tout ça... A l'origine, Jericho devait durer 13 épisodes, mais comme ses audiences étaient bonnes, la chaine en a recommandé 9. Nous avons donc droit à une série de 22 épisodes qui ne sera pas reconduite pour une seconde saison. Certes, elle souffre de lenteurs, le budget est évidemment faible mais le concept et le scénario sont de très bonne qualité. A vrai dire, d'une originalité exemplaire. Unique. Au point de gêner le gouvernement? Car dans la série, celui-ci est directement impliqué dans l'explosion des bombes atomiques qui éclatent le pays... Quoiqu'il en soit, c'est d'abord et avant tout la chaine CBS qui décide de stopper net. Messieurs de CBS, soyez raisonnables, comment comparer Jericho à American Idol? Peut-on seulement y penser? Alors les fans se mobilisent et c'est la première fois dans l'histoire des TV Shows que le mouvement prend une telle ampleur. Le serveur de CBS est surchargé de mails dès les premiers jours, réclamant le retour de la série, ne serait-ce que pour avoir la fin, lors d'une mini-saison. De même, les courriers arrivent par centaines, et la chaine doit répondre à ses fans, par un courrier indiquant que comprenant la douleur des télespectateurs et face au choix difficile d'annuler la série, ils essayeraient de faire quelquechose. Un discours de politicien qu'on avait déjà connu pour John Doe et qui n'avait pas eu de suite. L'affaire s'ébruite et les médias s'en emparent. D'autres chaines en parlent. Le serveur sature encore, jour après jour, des manifestations sont organisées devant les locaux de la chaine. Des petitions sont organisées, elles ne coutent rien mais témoignent de la volonté des fans (vous pouvez les signer sur les liens suivant : http://www.petitionspot.com/petitions/savejericho www.petitiononline.com/mod_perl/signed.cgi http://www.cbs.com/info/user_services/f … form.shtml en espérant que ça serve à quelque chose, voire à faire reprendre la série par une autre chaine; ou disposer d'un téléfilm ou quelques webisodes pour conclure la trame?) Mais la réaction des fans ne s'arrête pas là. Depuis l'annonce, des milliers de noix sont envoyés à CBS, symboliques puisque lors du dernier épisode, Jack Green répond par un "nuts" à son adversaire pour l'envoyer sur les roses, et ainsi les Nuts (noix) deviennent l'image même pour sauver la série, les fans envoient des commandes par centaines à la CBS network. A ce jour, un marchand américain spécialisé annonce avoir envoyé près de 9500 kilos de noix !!! alors si vous aussi vous voulez aider et ne pas laisser décider les chaines de l'avenir de la série (et de celles à venir) au bout d'une saison, envoyez des noix pour Jericho ! Pour info, la série débutera fin 2007 sur M6. Voulez-vous y accrocher mais jamais en connaitre la fin? Ne me dîtes pas que ça n'en vaut pas la peine. Les petits efforts servent les grands mouvements. C'est au public de décider.

dimanche 27 mai 2007

Je l'ai eue, ma barbe au cul !

Pas la peine de crier "Au feu !" à la moindre voulute de fumée, les beaux jours revenus c'est aussi l'apparition un peu partout de barbecues ! J'ai moi-même fini par succomber à la folie, et ç'aurait été bête de ne pas enfin profiter de mon jardin pour utiliser un "vrai" barbecue au charbon. Voilà un an que j'habite ici, il y a eu plein de belles journées et jamais je n'ai fait de barbecue, sauf cet hiver, en électrique. Ce qui m'amène à parler des différences entre tous ces engins.
Le barbecue classique est celui au charbon de bois. Une cuve en fonte ou en acier, un fond e charbon, une grille et vous voilà près à cuire vos saucisses e vos brochettes et à les noyer dans la fumée. Le plus dur étant de faire prendre le charbon et d'attendre les braises pour cuire la viande, ce système de barbecue (BBQ) est le plus répandu mais ne profite qu'au soleil et tant que possible à l'abri du vent.
Le barbecue électrique, ou la révolution des saisons. A présent, il suffit d'un fond d'eau dans l'appareil, et la résistance chauffe et cuit vos aliments de la même façon qu'un BBQ classique... à la différence de la fumée, inexistante et remplacée par la vapeur, et au goût des aliments sensiblement différent à cause de cette absence de cendres. Ca permet également de se régaler en toute saison, puisqu'il s'agit avant tout d'un BBQ d'intérieur.
Le barbecue grill, ou BBQ à l'américaine. En effet, certains barbecues électriques se composent non pas d'une grille mais d'une plaque en fonte pour faire cuire ses merguez : le résultat est assez différent. La viande, plutôt que de s'assécher et de perdre ses graisses, reste gonflée et juteuse comme ces saucisses qu'on voit dans les hot-dog à la télé, vous savez, avec des traits noirs dessus mais encore de l'ampleur. C'est différent, pas mauvais mais est-ce vraiment un BBQ?
Le barbecue au gaz. Il parait que ça existe mais je n'ai pas pu tester, alors impossible de vous donner mon avis. J'attends le votre au cas où?

Quoiqu'il en soit, ça y est, je l'ai eu mon barbec' ! Elle s'appelle Caroline, je l'ai montée toute la matinée de vendredi, ça lui a fait plaisir et à moi aussi ! Il parait qu'elle adore les saucisses alors je ne me suis pas privé, la coquine, de déposer sur elle une merguez qu'elle fait suinter jusqu'à la déguster. Merci Caro ! Oui je sais, c'est un nom bizarre pour un barbecue, mais chez Ikea ils nomment tous leur meubles aussi. Là, le BBQ, il s'appelle Caroline. C'est fun.

vendredi 25 mai 2007

Ciné : Pirates des Caraibes, jusqu'au bout du monde (et au Cinémovida, aussi)


Profitant d'une belle après-midi ensoleillée, je m'en allais m'enfermer dans une salle obscure pour voir le dernier (?) film de la trilogie Pirates des Caraibes. L'idée était aussi de découvrir plus en avant le cinéma d'Arras, rénové l'an passé et dans lequel je n'étais allé qu'une fois. Alors, pour parler brièvement du film, je dirais qu'on en prend plein les yeux. Les effets spéciaux sont saisissants, l'action ne s'arrête jaùais et le Capitaine Jack Sparrow (J. Depp), pirate le plus connu de tous les temps, est toujours fidèle à lui-même. Cinglé, il nous emporte dans une aventure bien au-delà du premier opus qui se cantonnait à la "réalité merveilleuse" de l'histoire. Désormais, on dépasse les frontières de monde réel et on voyage au-delà de celles-ci. Côté scénario, c'est brouillon quand même. Le deuxième volet m'avait énervé de sa complexité, on ne savait pas où on allait et la quête était peu passionnante. Dans ce film, toujours aussi brouillon, on se perd parfois dans des histoires annexes là pour allonger le film, comme celle de la sorcière-déesse Calypso, ou la bienvenue augmentation de grade d'Elisabeth Swann. Mais il est plus facile tout de même de suivre la trame principale. La réalisation est à la hauteur, même si Gore Verbinski ne serait pas dans l'aventure d'un quatrième opus éventuel. Le jeu des acteurs. Hum. A part Johnny Depp, les autres sont en deç de nos espérances. Orlando Bloom, un peu plus à l'aise, se défend, mais Keira Knightley est ... surréaliste, trop présente. Mais bon, j'ai trouvé que c'était un très bon film quand même, z'inquiétez pas. Il vaut une place au ciné, largement !!! 4/5 !
A propos du ciné... laissez moi rire. Le complexe fait 6 salles pour un total de 600 places. J'étais dans une salle de 165 sièges, la plus grande. Je vous laisse imaginer les autres (j'en ai vu une de 70 places !), sachant que même si le confort est là, l'écran est très petit, les bandes annonces sont séparées de 15 minutes du film, et celui-ci, aaaargh, a été coupé au bout d'une heure par une entracte imposée ! L'action, a son comble, coupée net pour aller faire pipi ! Mais merde alors on est pas devant la télé ! Quand on va au ciné, c'est en connaissance de cause, pas besoin d'entracte ! Ah ça, j'vous jure, je ne l'ai pas digéré. J'y retournerai parce qu'il me reste une place, mais désormais, je préférerais le complexe de Liévin, plus à même de faire ressentir ce qu'est l'émotion du cinéma ! Et surtout, le 25 juillet, la sortie du film des Simpson !!!!! D'oh !

mercredi 23 mai 2007

Sacrée Laurence !

Vous êtes fiers de vos poils? Vous êtes une femme à aimer les hommes mariés? Vous détestez le regard des autres, surtout ceux qui louchent? Vous vous trouvez trop grosse à 48 kilos? Vous avez six orteils pour l'ensemble de vos trois pieds? Votre mari est un esclave? Vous adorez vivre en rose mais avez un tatouage visible sur la raie des fesses qui fait que 70% des mecs qui vous regardent sont aveugles? Alors, une seule chose à faire : allez raconter ça à Laurence, sur la 6 ! Si votre timidité est maladive, rassurez-vous, il n'y aura que 500.000 téléspectateurs qui se ficheront de votre poire ! C'est là le nouveau concept réchauffé de l'émission du midi sur M6 : un talk-show à la C'est mon choix, sans Evelyne Thomas. Des sujets graves y sont abordés, comme les tatouages, le bouton discret qui défigure ou le fait que les hommes regardetn trop la beauté d'une femme qui s'épile et laissent de côté les sulfureuses odeurs de sueur de celles qui ne le font pas. Bon, je n'ai regardé ducoin de l'oeil que deux fois, et je ne suis pas convaincu de la longévité de cette émission, qui a pourtant plu un temps sur France 3 jusqu'à ce qu'elle devienne un relooking télévisuel et pas plus. L'animatrice, Laurence, n'anime pas vraiment; l'ambiance est pas top, les thèmes un peu bêtes, les témoignages d'acteurs qui se font passer pour des amateurs sont pathétiques et sans fond... C'est à revoir, on est loin d'un Delarue ! Et le public ne s'y trompe pas, puisque les chiffres d'audiences sont inférieurs à ceux des multiples rediffusions de Malcolm à la même heure...

lundi 21 mai 2007

Le Gouverne Ment !

Je n'ai pas participé à beaucoup d'élections présidentielles. Deux, je dois dire. Une fois, pour le deuxième tour, je n'ai pas eu le choix. La deuxième fois, plus récente, me l'a laissé. Néanmoins, j'ai eu la chance d'avoir des cours d'éducation civique au collège. Ceux-ci m'ont appris superficiellement les rouagesdu gouvernement, la façon dont il est composé, la durée des mandats, etc... et ce matin, en passant sur le blog de Fanette, un détail m'a interpellé. N'est-il pas stipulé quelque part que c'est le premier ministre qui compose le gouvernement? Je veux bien qu'il soit d'accord avec le Président élu, c'est censé aller de soit, mais cette année, histoire de commencer avec le changement, on bafoue la règle et c'est Sarkozy lui-même qui décide des ministres qu'il assigne à ses cabinets. Etrange, non? Pourquoi ne pas faire confiance à Fillon? UMP, maison maitre, doit-elle succomber au Sarkozysme extrême redouté par les opposants? Quoiqu'il en soit, il n'est pas question de remettre en cause l'attribution de ces postes, nul doute que le Premier Ministre est d'accord. Mais dans la manière, il aurait fallu déjà suivre la règle...

dimanche 20 mai 2007

La nuit au Musée... d'Arras


Immense, voilà ce qu'on pense tout de suite en sortant du musée d'Arras, idée confortée par la douleur qui nous lance dans les jambes d'avoir tant marché. Samedi soir, c'était la nocturne des musées, et le Musée des Beaux Arts d'Arras accueillait l'événement avec l'accès à la culture et à ses trésors pour tous. je m'empressais donc d'y passer, vous auriez pu m'y croiser vers 22h00. Le batiment, situé au coeur de la cour de l'abbaye, conserve son charme d'époque; et l'accueil réservé y est chaleureux. Les couloirs défilent, les oeuvres d'art aussi : frontons de batiments, dalles funéraires, inscriptions antiques, maquettes et tableaux, le tout sur trois niveaux pour bien plusd'escaliers. L'abbaye St Vaast est un chef d'oeuvre à alle seule, et parcourir ses couloirs est un honneur. Les salles acceuillaient cette fois une exposition sur la photogravure, je vous propose néanmoins une petite visite au fil desImmense. C'est la première idée qu'on a lorsque l'on sort du quelques photos que j'ai pu prendre. Sans flash, bien entendu, ce qui n'en fait pas des images de bonne qualité...Cette stèle funéraire est situéedans un couloir du rez de chaussée. Les inscriptions sont en latin, mais l'individu ci-représenté n'est pas identifié. On pense qu'il s'agit d'un ecclésiastique... c'est pour ça qu'on l' placée à côté de nombreuses autres stèles médiévales ornées de représentations des abbés d'Arras depuis le Ve siècle environ. Sortant de ce couloir morbide mais pas morose, on atteint le coeur de l'abbaye. Et dans toutes les abbayes, ce coeur est un jardin entouré d'arcades, où un artiste a eu la bonjne idée d'intégrer cette illusion :En fait, il s'agit d'autocollants posées aux murs, ça donne rien quand on avance mais de cet endroit d'où je prends la photo, ça a de la gueule ! On dirait un rideau de rectangles. Délire ! Allez, on avance vers le fond, et nous voilà dans les salles appellées "Trésor de la Cathédrale". C'est du religieux, du vrai ! Voici, en vrac, ce qu'on y trouve, au delà des myrrhes et des calices...Au fond de cette pièce, se trouve une cène. Au fond d'un autre couloir, un grand escalier mène à un gigantesque portrait de Louis XIV, isolé, grandiose. Le musée d'Arras, c'est à voir, je vous assure. Je n'ai pas pris mon temps et je n'en suis sorti qu'au bout d'une heure et demi. C'est grand, c'est impressionnant, c'est à voir. En temps normal, l'entrée est de 4 euros. Ce soir là, il y avait un monde fou, c'était gratuit, et c'était à voir. D'autres petits détails m'ont marqué, j'y reviendrai très bientôt. En attendant, je vous souhaite un bon dimanche !

vendredi 18 mai 2007

Wii ou non?


De retour sur mon clavier après ces deux jours passés principalement hors de chez moi. Comment ça va? Moi pas trop mal, je débute les congés, ça va me permettre de récupérer. J'ai d'ailleurs bien commencé le week end, en passant la soirée d'hier chez Ed Wood qui nous a gratifié d'un très bon repas, digne de Cyril Lignac, avant de nous faire comprendre qu'il est le maitre du Buzz en nous humiliant à la PS2 !!! Avant cela, venir sur Lille m'a permis de m'aérer, de gouter aux joies de la ville quand tout est fermé, profiter du soleil et prendre son temps pour observer les choses... Au croisement des rues piétonnes, de nombreux artistes de rue montraient leur talent : joueur de violoncelle, de saxophone, comique de rue et peintre à la bombe. Ce dernier nous pris une grosse partie de notre temps, nous étions émerveillés de son travail : il peint en gros sur toute la feuille, colle du journal, repeint, etc... et quand le travail est fini, il retourne sa feuille vers nous pour nous montrer un magnifique voilier voguant sur une mer céleste ! J'en avais les yeux émerveillés et la bave au metnon... Hum. Je suis rentré ce matin, vers 1h30, pour me réveiller frais et dispo huit heures plus tard. Des amis et collègues m'avaient invités à un repas, succulent de fait, comme d'hab, pour inaugurer l'acquisition d'une ... Wii ! Je sais, il est toujours temps de la tester, mais sans en acquérir une il est difficile de la tester, non? En magasin, la manette est souvent confisquée. J'allais donc vers cette console d'un pas prudent, car j'avoue que les pubs ne me motivaient guère. Mou, insipide voire meme rebutant, voilà ce que je ressentais à la vision d'un de ces spots. Alors, on a comencé à jouer à Wii Sports; déjà parce que c'était le jeu qu'on avait, mais aussi parce que c'était un des rares jeux sympas et facile d'accès qui est sorti sur ce format. Au programme, cinq sports sympas : golf, boxe, bowling, tennis et base ball. Premières impressions : graphiquement, c'est triste. Les bonshommes sont simplets, genre barbapapa, l'esthétisme est à revoir et l'ambiance dégagée est tristounette si on joue seul. A plusieurs, la console regagne de son interet, les parties s'endiablent. Le concept de manette sensitive est marrant mais pas toujours très instinctif, et ne répond pas toujours exactement aux exigences du joueur, ce qui integre un grosse dose de hasard dans les parties. De plus, après quelques essais, on se lasse un peu des jeux qui manquent de profondeur et de surprises. Bref, je ne suis pas fan de la Wii, meme si en soirée avec quelques amis, c'est délirant, c'est interessant et il y a de la compétition. A réserver à ces moments là, la dépense ne vaut pas spécialement l'investissement. Nintendo me déçoit beaucoup depuis la Super Nes, qui avait à sa disposition un parc de jeux immense, ludique, varié et passionnant. Ah, qu'elles me manquent, mes jeunes années...

mercredi 16 mai 2007

Des aveugles sur la Croisette


Bonjour à tous, je vous parle d'ici pas en direct de Cannes où il fait plutôt beau, à l'occasion du festival du film 2007 ! Eh oui, je ne me suis pas déplacé, mais l'événement vaut d'être couvert au moins superficiellement : cette année, le festival promet d'être riche en nouveautés. Parce que Cannes, ce n'est pas seulement la diffusion de films au scénario mou, à la réalisation orthodoxe et au casting oubliable ou presque, c'est avant tout l'occasion pour les stars de se montrer en Europe et de se retrouver pour des fiestas et des méchouis géants ! Des soirées musettes exceptionnelles, on ne retiendra rien : ce qui fait le prestige de Cannes, c'est le tissu immense déployé aux marches du palais des festivals, le fameux tapis rouge que seule l'élite du cinéma a le droit de fouler. Ainsi, sous les flashes des photographes, on aura la chance peut-etre de voir un sourire caché, un sein dévoilé, une chute dans les escaliers qui feront la une de Paris Match; mais aussi le début d'idylles hollywoodiennes encore inconnues à ce jour. C'est d'ailleurs sur le déplacement de ces stars qu'on s'attarde le plus, car la compétition en elle-même ne m'apparait guère passionnante. Voici la liste des films en compétition, qui seront évalués par un jury qui tentera d'en percer les subtilités :
* 4 MOIS, 3 SEMAINES ET 2 JOURS réalisé par Cristian MUNGIU
* ALEXANDRA réalisé par Alexander SOKOUROV

* DE L'AUTRE COT réalisé par Fatih AKIN

* SOUFFLE réalisé par Ki-duk KIM

* BOULEVARD DE LA MORT - UN FILM GRINDHOUSE réalisé par Quentin TARANTINO

* IMPORT EXPORT réalisé par Ulrich SEIDL

* IZGNANIE réalisé par Andrey ZVYAGINTSEV
* LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON réalisé par Julian SCHNABEL
* LES CHANSONS D'AMOUR réalisé par Christophe HONORE
* LA FOR réalisé par KAWASE Naomi

* MY BLUEBERRY NIGHTS réalisé par WONG Kar Wai

* NO COUNTRY FOR OLD MEN réalisé par Joel COEN

* PARANOID PARK réalisé par Gus VAN SANT

* PERSEPOLIS réalisé par Marjane SATRAPI
* PROMETS MOI réalisé par Emir KUSTURICA

* SECRET SUNSHINE réalisé par LEE Chang-dong

* LUMI réalisé par Carlos REYGADAS

* TEHILIM réalisé par Raphael NADJARI

* THE MAN FROM LONDON réalisé par Béla TARR

* UNE VIEILLE MAITRESSE réalisé par Catherine BREILLAT * LA NUIT NOUS APPARTIENT réalisé par James GRAY
* ZODIAC réalisé par David FINCHER

De toute évidence, la plupart de ces longs métrages ne vous disent rien; il ne s'agit pas de blockbusters et on en connait pas non plus le scénario. A part le très attendu Zodiac, on peut s'attendre à voir la palme d'or attribuée à un film qui ne déclenchera pas les passions du public, one more time. Cannes n'a jamais fait l'unanimité, et à part les météorites Elephant et Irreversible, films choc et polémiqués, j'avoue n'avoir jamais craqué pour un film primé. De plus, y'en a des malins qui en profitent et ne prennent pas de risque, surtout pas celui d'être hué par les jurys; ce sont les films présentés hors compétition, censés être, eux, les blockbusters de l'été ou les films dédiés :
* A MIGHTY HEART réalisé par Michael WINTERBOTTOM

* CHACUN SON CINÉMA réalisé par Jane CAMPION

* GO GO TALES réalisé par Abel FERRARA
* L'AGE DES TENEBRES réalisé par Denys ARCAND

* OCEAN'S THIRTEEN réalisé par Steven SODERBERGH

* TRIANGLE réalisé par JOHNNIE TO

* U2 3D réalisé par Catherine OWENS
Voilà voilà, m'sieurs dames, on a surtout entendu parler de Ocean's 13, pour le reste, attendons d'avoir les critiques au JT ! Allez, je vous laisse, il faut pas non plus que je loupe pas l'ouverture du festival des Hots d'Or, ça me plait bien aussi. Et là, on s'attarde beaucoup plus sur les actrices ! C'était Homer, en direct de pas Cannes, à vous les studios !

lundi 14 mai 2007

Période d'exams...


Aujourd'hui commence une période d'examens pour une personne fort importante à mes yeux. Cela me replonge dans de vieux souvenirs, à l'époque où moi aussi je passais des épreuves. Celle que je redoutais le plus, c'était l'oral. J'aime pas l'oral. C'est pas que je ne sais pas parler, mais c'est que le prof, lui, peut intimider, déstabiliser et faire perdre ses moyens au candidat. C'est un pouvoir qui m'effraie. Des dizaines d'anecdotes d'exams me reviennent à l'esprit en l'instant. J'y reviendrai peut-être un jour, tiens. Les paroles s'envolent, les écrits restent, c'est un moyen d'immortaliser un souvenir... Bref, après des études convenables et qui se sont passées sans accroc notable, je reviens un instant sur deux des moments les plus marquants de mes périodes d'examens à la fac.
C'était en février, la neige tombait, il faisait froid. C'était le jour de l'oral d'histoire ancienne, plus précisément histoire romaine. Ah oui, je vous l'ai jamais dit, j'ai fait des études d'histoire ! C'était sympa, interessant, une voie de garage comme la plupart des études universitaires, hélas... Bref, il neigait, nous étions plusieurs à passer ce jour là avec LE spécialiste français d'histoire militaire romaine. Autant dire qu'il fallait pas s'gourer ! Comme toujours à la même époque, j'étais malade. Mais attention, pas le petit rhume, j'avais une sale grippe, 40 de fièvre, à peine si je tenais debout. Et une absence à un examen équivaut à une note dure : 0, éliminatoire. J'étais donc présent, grelotant, ayant à peine la faculté de penser, quand le prof me fit passer. Evidemment, malgré la préparation intensive et mon teint blafard, il ne fit pas de détail et sans pitié, me donna un minable 4 sur 20. C'est pas chouette, j'suis malade. Je quittais donc la fac, déçu, toujours aussi fiévreux, pour traverser Arras dans la neige et rejoindre mon père à l'autre bout de la ville. Imaginez moi un instant, chaudement vétu, marchant péniblement dans la neige... chaque pas était un calvaire, je vous assure... Tout ça pour un 4.
Du coup je n'ai pas eu le module Histoire Ancienne, forcément. Ce qui m'amena à passer le rattrapage en septembre. Ce n'est pas glorieux mais j'avais les circonstances atténuantes, non? Je passais cette épreuve avec le même prof, le sujet abordé était les villes romaines, et le milieu de vie des citoyens, dont j'avais vu un reportage la veille même à "c'est pas sorcier!". Cette fois-ci j'avais le succès espéré, enthousiaste et enfin libéré des examens ! Ce qui me marqua ce jour, vous le comprendrez vite en connaissant la date. Nous étions le 11 septembre 2001, je sortai de l'épreuve et j'apprenais qu'un avion de ligne venait de s'écraser au sommet du WTC. La suite, vous la connaissez. Je suis rentré, mon père écoutait la radio. J'allumais la télé juste à temps pour voir le deuxième appareil se crasher. Pour la petite histoire, j'ai eu mon examen, et j'entamais à l'époque une Licence d'Histoire...

vendredi 11 mai 2007

Un petit vélo dans la tête


Il traine comme un air de Tour de France en ville aujourd'hui. Les rues sont bloquées, la circulation déviée, et des barrières ont été montées le long du Boulevard Crespel. Arras accueille les 4 jours de Dunkerque ! Pour les gens qui, comme moi, s'interessent peu au cyclisme, j'ai fait quelques petites recherches pour préciser l'événement. Les 4 jours de Dunkerque, c'est une course prestigieuse où les plus grands équipes de vélo se retouvent sur plus de 900 bornes, étalées sur plusieurs épreuves dont un contre la montre, pour une compétition qui dure... six jours ! Et ouais, pas 4 ! Ah ah, l'astuce, faire durer pour faire du fric ! Les cyclistes sont donc partis de Dunkerque et doivent faire un petit tour avant d'y revenir. Pas de roux dans les roues, peu ou pas d'EPO, à force de courage et de tord-boyaux, ce sont 192 coureurs qui se démenaient aujourd'hui 11 mai pour la quatrième étape : Arras - Arras. Ah, ça, y'a de la route ! Encore une fois j'étais bien placé, à peine à quelques centaines de mètres de l'arrivée, aussi après le boulot (vers 17h00), j'allais trainer un peu par là. Je pensais voir plus de stands, de podiums ou de camion-télé, que nenni. Je patientais donc dans le temps changeant, et puis ils arrivèrent.
Voilà, c'est eux les gagnants. J'suis content pour eux, si si, ils sont forts, je sais pas si j'aurai pu faire pareil; Ah bah, non, j'ai pas de vélo. S'ensuivirent un petit groupe de cyclistes, et je ne suis pas resté pour voir arriver le peloton qui avait déjà 25 minutes de retard. La honte, quoi. 25 minutes, pfff ! Vous savez ce qui m'a le plus marqué dans tout ça? C'est qu'il y avait plus de voitures que de vélos dans l'histoire. Non seulement elles sont nombreuses, mais en plus elles roulent très vite, et arrivaient près des écoles à l'heure de sortie. Super exemple, vraiment.

Petit dérapage controlé : c'est marrant, vous êtes à cette heure 26 à être passé ici, certains m'ont même encouragés (ou du moins presque) à utiliser Adsense - article précédent - en me souhaitant bonne chance... et aucun n'a cliqué pour l'exemple hu hu hu... Bon, bein, j'suis pas prêt d'avoir de l'argent de poche !

Le phénomène Adsense

Vous avez peut-être remarqué, en bas de la colonne de gauche, l'apparition d'un encadré publicitaire. Enfin, publicitaire, le mot est un peu fort. Il s'agit d'un cadre Adsense. Kesako? A l'origine, ce genre de petit cadre contient des références publicitaires ou des annonces filtrées qui permettent de se renseigner davantage ou d'accéder aux sites en rapport avec les thèmes traités dans le Chemin du Rayon (LCDR). C'est donc à la fois un moyen d'approfondir ses recherches sur un sujet abordé ici, mais aussi un formidable outil pour les annonceurs potentiels. Le fait est que ce petit joujou, parfois utile mais discret par choix, rapporte quelques kopecks à son hébergeur. Je vous explique, en bref, à chaque clic sur un de ces encarts, quelques centimes me sont reversés par le sponsor. Bon, bah, c'est pas des milles et des cents, mais à force, c'est cumulable. Je viens de débuter l'expérience, alors même si je n'ai pas le droit de vous inciter à y passer, on a qu'à dire qu'au moins vous savez que ça existe et que ça vous coûte rien, à vous. Perso, je n'ai pas le droit d'y cliquer. C'est interdit, Google le saurait et me priverait de mon compte Adsense, alors je joue le jeu. De toute façon, je vois pas comment je pourrais y passer parce que sur mes navigateurs (et sur le PC portable aussi), l'encart n'apparait même pas ! Du coup c'est la galère pour savoir si ça tient dans le cadre. Faute au pare-feu de mon routeur, certainement. Un moyen sûr de ne pas tricher. Et d'enrichir vos recherches, éventuellement, à vous. Cette option existe depuis un bail. Je ne l'ai jamais utilisé, je ne m'y suis jamais interessé, et il semble que le phénomène interesse plus le visiteur qui fait des recherches que l'habitué du site. Bof, après tout c'est pas comme si LCDR était surchargé de pub, s'y attarde qui veut (toi, par exemple, cher lecteur ;-)).

Autre gadget bien utile, cette fois, en haut de la colonne : un moteur de recherches spécifique au blog mais qui va aussi vous dégoter tout ce qu'il peut sur la toile ! Top délire, c'est un joujou qui existe sur une grande partie des sites et qui arrive enfin sur LCDR. N'hésitez pas à l'utiliser, c'est un gain de temps et ça fonctionne avec le réseau Google, donc c'est fiable.

jeudi 10 mai 2007

La loi des séries

Attention overdose : cette semaine, ce ne sont pas moins de 9 épisodes des "Experts" que nous propose TF1 ! Non seulement il est difficile de se réperer entre les rediff et les inédits, mais en plus, de la série policière à la télé, on en bouffe ! Aux Etats-Unis, CSI (alias Les Experts) est une série qui cartonne. Ses chiffres d'audience sont exceptionnels et c'est donc un filon que TF1 exploite à fond. Au point d'en gaver ses téléspectateurs, semble t'il. De Spin-off en Spin-off, on passe des Experts à Miami à ceux de Manhattan pour finir à Las Vegas par une rediffusion. Le jeudi, pour s'aérer, on a droit à une nouveauté : Paris Enquêtes Criminelles. L'oeil averti aura pourtant remarqué que cette série est aussi une Spin-off de série américaine, New York enquêtes criminelles (produit par Dick Wolf). Pire que ça, après dix minutes de visionnage on s'aperçoit que le scénario est plaggié sur l'originale ! Du coup si on a vu la version US, on connait déjà la fin et on a l'impression de regarder une rediff...
Marre des rediff. On sait bien que le parc français de séries et téléfilms n'est pas glorieux. Les téléspectateurs se ravissent de regarder les nouveauté en provenance du pays des McDo. Alors pourquoi nous repasser sans cesse les mêmes vieux trucs? En plus, pour le peu qu'il y ait une nouvelle série à succès, la première chaine nous la passe à des heures impossibles, je pense notamment à Dr House, meilleure audience cette année aux USA qui est diffusé pitoyablement à 23h30 le mercredi (en semaine, rendez vous compte !).




Alors à la rentrée prochaine, lorsque l'intégrale des épisodes aura été diffusée outre-atlantique, notre hexagone accueillera le renouveau des séries américaines à succès qui seront dispatchées sur les six chaines hertziennes. J'espère que celles-ci tiendront compte de la demande en matière de nouveauté et de qualité, et exploiteront intelligemment leurs grilles de programme. En effet, pour moi et pour tant d'autres, l'idéal serait d'appliquer des tranches horaires fixes à des "trilogies de séries", comme le faisait bien mieux M6 dans le temps. On annonce tout de même l'arrivée d'un flot d'inédits et de nouvelles saisons : Heroes, Jericho, Day Break, Dexter, Lost, Desperate Housewives, 24, Nip Tuck, les 4400, Dr House, Prison Break, Supernatural, et même (grrrrrr) les inédits des Experts, New York et autres NCIS... j'en passe et des meilleures ! Y'a de quoi faire, pour les fans de séries. Au détriment des vieilleries, donnez nous du neuf, du bon !

mercredi 9 mai 2007

Peinture urbaine

Comme d'habitude, ce matin, je descend les escaliers pour aller travailler. Mes pas résonnent sur le bois vernis, je suis de bonne humeur ! Quand soudain, passant devant la porte du n°1, quelquechose me dérange. Il y a là un truc inhabituel, un changement discret mais certain. Comment expliquer cela? A cet endroit, le plafond est plus bas que dans le hall, faute aux fondations et à un mur porteur. Et c'est là qu'apparait désormais un tag. Un graffiti de rue, presque illisble et pas beau du tout, noir, collé au plafond blanc laiteux du hall. C'est laid. Pourtant, y'en a des beaux. Ceux fait sur les façades, plein de couleurs, un peu hippies, ou ceux des panneaux de la gare sont des oeuvres d'art moderne et contemporain. Mais c'ti là, y'est moche.
Depuis que la serrure de l'entrée est cassée, on avait la crainte que des squatteurs, des cambrioleurs ou des gens bizarres s'installent et trainent dans l'immeuble. C'est chose faite il me semble. On aurait pensé qu'ils hésiteraient, après tout, à entrer et risquer de se faire repérer; mais non, ils sont passés par là et ont signé, de leur tag, leur passage. L'événement intervient quelques jours après qu'un pantalon abandonné ait été retrouvé accroché à un barreau de l'escalier. Un pantalon noir, féminin, qui traine là, sans qu'au bout de trois jours sa propriétaire ne le récupère... étrange. J'espère qu'il ne s'agit pas d'un cambriolage?

Quoiqu'il en soit, d'un pas pressé, je me rends au boulot d'où j'appelle mon proprio. Lui annonçant la nouvelle, il me répond qu'il envisageait de passer ce week-end, puis finalement aujourd'hui ou demain pour changer la serrure. Une bonne nouvelle après des semaines d'attente, et là, une heureuse coïncidence fait qu'il passera changer la serrure et repeindre le hall le lendemain du sinistre tag... Bon, pas besoin de tergiverser, ça devrait être fait d'ici fin de semaine. En espérant que les squatteurs ne reviendront pas emm... le monde; ça craint pour la sécurité ! Wait & See... En attendant, j'me barricade !

mardi 8 mai 2007

Journée Glandage



Pas envie de bouger aujourd'hui. Fatigue et flemme monstre. Vivement les congés. Alors la journée s'est résumée à savoir comment organiser sont temps à ne rien faire. Pour commencer, j'ai pris l'air en allant me balader en centre-ville. Arras est une ville morte le week-end et les jours fériés; sauf exceptions. Aujourd'hui, malgré le temps chargé, quelques courageux se promenaient sur la place des Héros complétement vide, désertée pour accueillir le traditionnel défilé et le dépôt de la gerbe devant le monument aux morts. C'est impressionant, tellement irréel et inhabituel qu'on se croirait remonté dans le temps. Quelques gouttes tombèrent du ciel. Et devinrent une averse. Je ne tardai pas à être trempé et rentrai à la maison sur un pas pressé.
Vent, pluie : un temps idéal pour aller rendre visite à Ronald McDonald ! Et manger un de ses hamburgers bien gras pour déjeuner. Bon, je sais, il y a plus diététique comme repas, mais comme j'avais la flemme, ça évite au moins de faire la vaisselle ! Puis retour à l'appartement pour s'affaler dans le canapé et zapper d'une chaine à l'autre, comater devant Rrrr! et son scénario débile, avant d'oser se lever à taper cet article sans fond. Super après-midi. Repos total et pourtant on se sent fatigué... Va comprendre : ne rien faire c'est parfois plus fatiguant que de faire quelquechose ! Allez, je retourne à mes occupations... A pluche !

lundi 7 mai 2007

Un pot ?

"Toc toc
- Qui est là?
- C'est le facteur
- Oh, bonjour monsieur le facteur, que m'amenez vous comme nouvelles en ce jour venteux?
- Pas des bonnes, mon bon monsieur, voici votre déclaration de revenus.
- Oh, cher facteur, on va pas être amis.
- Mais pas d'inquiétude, bougre d'âne, car vous n'aurez qu'à les déclarer par la haute technologie : Internet
- Internet?
- Oui car comme depuis quelques années, il est possible de déclarer et même de payer vos impôts sur internet, grâce au site dédié par le gouvernement ! Pas de tracas, c'est facile ! Désormais, votre déclaration simplifiée arrive avec vos revenus pré-inscrits sur votre écran, il suffit de valider et/ou modifier, corne de bouc !
- On est loin de l'époque où il fallait tout calculer !
- Mieux encore, en déclarant vos revenus de cette façon, vous bénéficiez d'une remise de 20 euros sur le montant de votre impôt à venir ! Fichtre !
- Diantre et saperlipopette ! Mais, monsieur le facteur, ne risque-je pas d'abimer mon écran en signant dessus avec mon stylo-bille?
- Que nenni, puisqu'il existe désormais un service de signature électronique. Vraiment, monsieur, c'est sécurisé et fort à propos.
- Certes, monsieur le facteur, merci de ces astuces, je m'en vais de ce pas, presque joyeux et léger, déclarer mes revenus sur mon ordinateur. Z'êtes bien aimable!"

dimanche 6 mai 2007

Monsieur le Président Sarkozy


Réaction, à chaud. On en reparlera peut-être. On avait fait des sandwiches ce soir. L'événement était attendu comme une finale de Coupe du Monde, même si l'ambiance retranscrite par les médias laissait échapper les résultats. Nicolas Sarkozy venait d'être élu Président de la République, avec 53% des voix. Félicitations au gagnant de cette campagne musclée à bien des titres. Désormais les Français vont faire face à leur choix, face aux décisions de ce petit homme, qui a entre ses mains et entre ses deux oreilles l'avenir de la France. Force est de constater, néanmoins, que d'un côté comme de l'autre, j'ai pu entendre de belles conneries de la part des électeurs. La politique est-elle accessible à tous? Ne faudrait-il pas un cours de politique à l'école? Parce que entendre "Je vote Untel parce qu'il est plus beau", "je préfère Untel parce qu'il s'habille bien", "je vote Untel parce qu'il coupe pas la parole ou parce qu'il parle bien (sic!)", ça en dit long sur la façon dont le français de base perçoit la politique. Dans le cas de ces citations anonymes, il s'agit d'étudiants. A peine 20/21 ans. Leurs premières élections, niveau Loft Story ou Starac'. C'est inquiétant. Sans avenir, si on fait travailler plus ceux qui bossent déjà beaucoup, ça laisse peu de place aux jeunes qui cherchent un premier boulot. J'avais déjà parlé aussi de cette femme qui confondait droite et gauche, qui comprenait à peine les thèmes et les mots employés dans les débats (concrétement, dans sa vie à elle, ça veut dire quoi?) et qui ne savait pas quel parti était à l'avantage de sa condition. Elle a voté Bayrou parce qu'il a de beaux yeux. Hum. Pire, j'ai même connu quelqu'un qui bosse dans le social et qui vote Sarko parce qu'il y trop d'assistés en France. Ironique, non? Mieux encore, une fille locataire d'un propriétaire privé qui a entendu que Sarko promettait une France propriétaire, espérait acquérir le bien dans lequel elle loge. Elle a pas compris qu'il ne parlait que de logement social, plus ou moins public. Pas pour elle, quoi. La politique est floue, les gens ne comprennent pas tous. Et j'ai l'impression que ce sont eux qui ont le plus de poids. Vit-on dans une France de moutons dont le berger s'appelle Nicolas?
Bref, c'est fait. Ca y est, le sort est jeté. Il faut passer de promesses à l'action. Les français veulent une "rupture", parait-il, alors ils votent pour le même parti que ces dernières années. Va comprendre, l'essentiel est de voir évoluer les choses, non? Avec les législatives toutes proches, trop proches, l'UMP pourrait être majoritaire et alors plus rien n'empêchera Sarkozy de mettre à bien son programme, s'il le peut. Un avenir sans nuage se dessine t-il devant nous? Des jours meilleurs nous attendent-ils? Plus de regrets inutiles, assumons nos choix, marchons en avant, pourvu que ce ne soit pas au pas, et vive la France !

jeudi 3 mai 2007

Le Grand Débat d'après le débat

... ou Sarko - Ségo, le rebond

Evidemment, nous avons tous pris part au débat télévisé d'hier soir. Je crois qu'il a tenu toutes ses promesses, non? Engagé, clair, bien animé, chacun a pu se faire une idée claire des intentions des candidats tout en percevant le caractère et la personnalité de ceux-ci. Alors sans prendre parti, il apparait que tous les deux ont su faire valoir leurs arguments, et le sondage Le Monde à ce sujet révèle que les internautes voient Ségolène Royal sortir vainqueur de ce débat à hauteur de 55%. J'ai relevé pour vous quelques moments marquants de cette soirée.

Tout d'abord, le problème des fonctionnaires. Moins de policiers n'est pas une solution, contre la crise de violence face à laquelle Royal a mis Sarko dos au mur. De même si l'argument de Sarkozy est de faire des économies de dépenses de l'Etat, en ne renouvellant pas les postes de fonctionnaires, Ségo insiste sur le maintien de ces postes avec une plus juste répartition selon les besoins. C'est cohérent. Le candidat de droite souhaite revenir aux effectifs de 1990, mais admettons au moins que les temps changent et les besoins évoluent. De plus, moins de policiers, n'est-ce pas le risque de réhausser l'insécurité? Moins de fonctionnaires, n'est-ce pas le risque de diminuer la qualité du service publique? Déjà qu'ils sont pas rapides...
Ensuite vinrent les différentes solutions pour relancer la croissance. L'un prône le travail en heures supp. Oui, ok, pourquoi pas. Mais faut avoir matière à ça, et que le patron soit d'accord pour les heures supplémentaires. Et ça c'est une autre histoire, non? A mon boulot, les heures supp sont décidées et imposées par le directeur, ce ne sont pas les employés qui peuvent gagner plus en les demandant. Et l'autre de vouloir valoriser le travail à sa juste valeur, en augmentant les minimas sociaux dont le SMIC. J'ai juste peur que les prix suivent la tendance.
Autre sujet interessant, les acquits sociaux : logement et retraites. Sarkozy estime qu'il veut une France de propriétaires. Pas évident quand les banques augmentent sans cesse le taux des prêts et que l'immobilier flambe ses prix. Royal, elle, souhaite encore plus de HLM pour accueillir les gens, une bonne oeuvre si celle-ci ne se transforme pas en création de ghettos sociaux. Un piège à éviter. Pour les retraites, le candidat UMP insiste sur les chiffres et souhaite valoriser les petites retraites. Sauf que le financement de celles-ci est trouvé dans le travail des jeunes alors qu'il ne leur offre pas d'emploi (passons sa politique de plein emploi -précaire- , elle est inexploitable sauf si onveut être comme en Angleterre, avec une population pauvre et des chiffres du chômage dont les critères sont à l'avantage de la politique engagée). Du coup on retarde l'âge des départs en retraite. De son côté, la candidate PS est restée floue, elle n'a pas vraiment montré de plan de financement des retraites comparable à la loi Fillon qu'elle veut mettre à plat, espérant une hypothétique croissance à 2,5 points pour piocher les ressources utiles.
La santé, et l'éducation. Sarko veut augmenter les médecins et dérembourser les gens, c'est clair. Ségo préfère annihilier le 1 euro de participation forfaitaire et permettre l'accès aux soins pour tous. Sur un pied d'égalité. Côté éducation, l'un veut supprimer des classes et valoriser le travail technique, l'autre les conserver afin de maintenir une cohésion culturelle, une égalité des chances pour tous.
Enfin, j'estime que les candidats sont plus ou moins d'accord (avec nuances) sur les problèmes européens et internationaux. Pas de quoi pavoiser. De même on a survolé l'immigration, ce qui n'est pas un mal.

Pour info vérifiée : on est bien qu'à la 3e génération de réacteurs nucléaires, contrairement à ce que disait le candidat de droite. De même, il est possible de transférer un budget voté avec aval de l'assemblée pour, par exemple, appuyer la création de postes d'infirmières, quitte à ne l'amplifier qu'en l'année n+1. Enfin, il apparait que le point des retriates n'est pas résolu jusque 2020 puisque celui-ci fera l'objet d'une réunion avec les partenaires sociaux en 2008. On m'aurait menti à l'insu de mon plein gré? Pourquoi avancer des idées fausses? Suis-je déçu?

Allez, attaquons le point marrant du débat : les stratégies.
C'est Ségolène qui a attaqué en premier en révélant à l'heure où il y avait le plus de gens devant leur télé, le bilan de Nicolas, peu glorieux s'il en est. S'en est suivi tout du long une série de piques. Dommage qu'on aie pas pu voir la réaction des candidats tandis que leur adversaire les attaquait. Ca aurait mis du beurre dans les épinards.
La stratégie de déstabilisation de Sarkozy, c'était de couper la parole dès qu'un sujet délicat était abordé. Afin de faire perdre ses idées à Ségo, j'imagine. L'objectif : énerver la candidate, notamment quand un thème lui tient à coeur comme ce fut le cas du handicap à l'école. Rappelons que le projet d'intégration des enfants handicapés à l'école a été défait par le gouvernement de droite, et voilà que le représentant de ce gouvernement propose de s'accréditer l'idée ! Enfin, Nicolas Sarkozy de mettre en avant les valeurs auxquelles il croit : Travail, Famille, Patrie. Euh, à revoir, comme une boucle dans l'Histoire.
La tacatactiqueuh de Ségo, c'est de laisser parler son adversaire, de connaitre ses dossiers et de pouvoir facilement le contredire. Notamment en s'appuyant sur ce qu'elle a pu tester à échelle plus petite; dans la région Poitou-Charentes. Et ça fonctionne. J'ai apprécié les piques "je connais votre tactique" ou "ce projet, à gauche, on l'a déjà fait", sans oublier le "avec vous, tout est possible, même le pire" et la réciproque de Sarko avec son "je veux faire marcher ce qui ne marche pas et ne pas être président seulement de ce qui marche déjà". Ségolène Royal cherchait le respect dont parle tant Sarkozy lorsqu'elle haussait le ton. Les plans larges sur la table ont parfois permis de voir le désinterêt d'un certain candidat à l'argumentation de son adversaire; et de même l'embarras lorsque celui-ci avançait ses "preuves". Et pour finir des phrases cultes comme "ne montrez pas du doigt comme ça, madame Royal" ou "c'est immoral"

Pour conclure, on a eu droit à un débat fort interessant, un débat choc entre deux conceptions de la politique qui se rejoignent et s'éloignent en même temps. Au prix de quelques coups bien placés, de cynisme partagé et de quelques éclats de rire sur mon canapé lorsque l'un ou l'autre se faisait moucher, j'ai passé un moment instructif. Chacun, à sa manière, veut améliorer le quotidien des français. Pourvu que ce soit celui de la majorité, qu'on ne votera pas par défaut mais par conviction et que ce ne soit pas au prix des avantages sociaux acquis. Le reste suivra. Advienne que pourra.

mardi 1 mai 2007

Safari photo

Ce 1er mai est une journée où j'ai pas chômé, c'est ironique ! J'ai aussi remarqué que c'est quand on ne travaille pas qu'on s'occupe le mieux. En tout cas aujourd'hui, il y avait de quoi faire. Petit bilan de ma journée... en safari photo.
J'ai commencé par rendre honneur à l'actualité arrageoise. J'avais entendu parler du marché au fleur, qui se déroule place Victor Hugo, autour de l'obélisque. Comme chaque année le 1er mai est un jour ensoleillé, j'ai l'habitude de me balader en ville. Je suis d'abord allé au jardin du Gouverneur pour écouter un peu l'orchestre symphonique qui avait pris place dans le kiosque, puis je me suis rendu sur la place à l'obélisque, toute proche. Tout autout étaient installés marchands et badeaux, le cadre mi-médiéval, mi-XIXe était propice à l'envoutement. Des danses du début du siècle égayaient encore l'endroit, entrainant les passants au rythme de valses particulières. Ca a du charme, tout ça ! Ca sentait bon les fleurs, les gens souriaient de ce soleil matinal qui chauffait déjà les visages. Le cadre idéla pour continuer ma promenade, à travers la place St Etienne et vers le Théatre...Des stands en toile se dressaient le long de la place du Théatre fraichement restaurée. Celles-ci accueillaient un autre genre de marchands : le 1er mai est, à Arras, l'occasion de fêter le livre et d'inaugurer cette année le 6e salon du livre d'expression populaire et de critique sociale. Evidemment on y retrouve les habituels petits groupes associatifs : jeunes communistes, greenpeace, association théatrale, et même mes copains de la confed' paysanne... Passer au travers des stands procure une drôle de sensation, celle d'être ailleurs, dans un monde que les idées partage, celui qui finalement ne pourrait se souder à aucun symbole. Et puis un tuyau vous parvient à l'oreille. Un vrai tuyau, un tube noir dans lequel résonne un poème, une idée, une élocution pleine de sagesse. C'est typique, c'est charmant, c'est distrayant. Et puis, de errer à la maison folies, l'Hotel de Guines où se mettent en valeur conteurs et marionnettistes venus d'ailleurs. J'ai d'ailleurs croisé là un touareg. Un vrai. Top délire. Plus bas, la cour de l'abbaye St Vaast accueillait les dessinateurs de BD sous un chapiteau sentant la sueur... Hmmm, excitant. ? Le Théâtre, quant à lui, renfermait dans son sous-sol des écrivains de la région qui dédicaçaient les bouquins. Bon, là, j'peux pas dire, j'en connaissais aucun. Ils étaient peut-être connus, hein!L'après-midi, il était question de apsser faire un tour à la grande braderie-brocante de Liévin (c'est dans le Pas-de-Calais, pour les ignorants qui ne connaissent pas le Stade Couvert pourtant réputés). Que de monde là-aussi, entre marchands et riverains vendant breloques et bibelots. Les brocantes ça a toujours du charme, même si ça m'agace dur de voir les gens arrêtés en plein milieu du chemin pour tailler une bavette avec des amis rencontrés là, de suivre ou d'être suivis par des poussettes qui vous écrasent le pied, ou de piétiner sans cesse devant un stand où il n'y a rien de spécial à vendre. C'était des cassettes cochonnes. Ah, ça interesse quelqu'un?Enfin, avant d'aller manger des crêpes chez belle-maman, j'emmenais ma chère et tendre voir l'excellent dernier film de Sam Raimi en salle obscur, j'ai nommé Spiderman 3. Epoustouflé par les effets spéciaux, ça va sans dire. Grandiose, même si par moments le héros passe pour le patriote de base au fil de clichés bateaux (spidey devant le drapeau américain, la classe!). L'histoire en elle-même : L'homme-araignée se bat contre le retour du Bouffon vert, l'homme sable évadé de prison qui aurait tué son oncle, Venom venu de l'espace qui révèle le côté obscur de Spiderman, et enfin contre ses problèmes relationnels avec MJ. Du lourd au programme. Mais un très bon film, fidèle à l'esprit, une vraie suite. A voir !!!!