lundi 30 juillet 2007

Service minimum dans les transports

Pour lancer le débat, je me suis promené sur le quai des gares et stations de métro du pays, des DOM TOM et d'Arras et j'ai relevé les témoignages des principaux interessés...
Abbé Chamel, 58 ans, curé de campagne " Je suis pour, mon fils. C'est ennuyeux de venir à la gare, on a tant de trajet à faire, et de se retrouver face à une grève intempestive ! Nom de D..., ils pourraient au moins prévenir pour qu'on puisse s'organiser ! Mais là, non, ils font tout le temps grève pour des conneries, y'en a marre !"
Je m'éloigne alors du curé qui devient rouge pivoine, suffoque et s'évanouit, pour me retourner vers un groupe de jeunes étudiants:
François Premier, 18 ans : "cé trot d'la balle kan le métro passe pa, on va pas en cour, ouah! Nous on s'en fout (il tire une taffe sur une grosse cigarette épaisse roulée main qui pique la gorge), on a des trucs à faire. Y'a Steevy qui m'attend pour jouer à la Play, trop fun. J'feré mon phranssais plus tar ! Le train, on s'en tape on devré bruler les rails, tiens ! Ziva, lache nous gros con !" Une demande que je n'attendais que trop ! Je descend alors l'escalier à la rencontre d'un chef de gare :
Chef Oscar Amelle, 44 ans : " Je suis contre le service minimum : c'est toucher aux valeurs essentielles du travail des gens. Le droit de grève est un droit pour tous, assurer le minimum dans les transports puis ailleurs, c'est remettre en cause le droit et les acquis sociaux ! Pourquoi ne pas nous remplacer quand on dit qu'on fera grève, hein? Quoi, ils veulent déjà le faire? Bah alors à quoi ça servira de faire grève à l'avenir?" Le monsieur inquiet, je le laissait pleurer pour rencontrer une bombe de chez bombe, euh, une usagère du nom de ...
Lucy Garette, 32 ans, qui bosse dans le privé pour une usine qui farique des bagnoles françaises: " je suis contre, évidemment. Une grève qui ne gêne personne, ce n'est pas une grève, elle est inutile ! Voilà des années que les gens se battent pour avoir des droits, faut pas laisser tomber. Les droits qu'on a, nous, dans le privé, on les doit un peu aux fonctionnaires aussi !" s'écria t'elle avant de se jeter sous les rails du train qui passait à ce moment là.

Alors la question est posée et les arguments jaillissent... Pour ou contre l'assurance d'un service minimum à la SNCF et une éventuelle extension aux différents services publics? Votez et lachez vos comms! (Maman tu peux voter toi aussi !)


vendredi 27 juillet 2007

Ciné : "Les Simpson" et"Harry Potter et l'Ordre du Phénix"

"Spider-cochon, spidercochon, il peut marcher au plafond
Spider-cochon, spidercochon, il tisse pas d'toile car c'est qu'un cochon..."
Me voilà bien, hanté par cette musique idiote après avoir visionné dans les salles obscures Le film des Simpson. Dès le départ, on peut hésiter à payer sa place pour voir un dessin animé qu'on peut voir à la téloche, mais quand on aime, on ne compte pas. Et puis, c'est une heure vingt de plaisir sur grand écran, ça ne gâche rien. Sans en révéler trop, voici le synopsis: L'écologie devient importante à Springfield après une vague de pollution, et la ville décide de faire un grand effort. Cependant, une gaffe d'Homer va entrainer celle-ci dans un complot gouvernemental qui visera à faire disparaitre la ville de la carte... Alors, qu'est ce que j'ai pensé de ce film? J'me suis bien marré. Aux éclats, les gags s'enchainent à tous les degrès, Homer est grandiose, inattendu, il y a énormément de clins d'oeils, il s'agit, subjectivement, d'un très bon épisode des Simpson. On pourra lui reprocher de passer rapidement sur les personnages secondaires, de ne pas aller plus loin dans certaines trames, de rester dans l'esprit classique des épisodes télé mais finalement, n'est-ce pas ce qu'on recherche quand on va voir ce genre de film? L'essence des personnages de Matt Groening est conservée, chacun a son rôle à jouer et il parait évident que ce film va s'axer autour de la famille Simpson plutôt que de construire l'histoire autour d'un perso secondaire comme Krusty ou Burns. Il ne faut pas s'attarder sur les détails et la réflexion doit rester légère : c'est un divertissement intégral, un bon moment de rire, avec une mention spéciale à Spider Cochon !

Sombre. Plus mur. Voilà ce que je pense du dernier volet des aventures cinématographiques de Harry Potter le sorcier. Une chose est sure, j'aurai dù lire le bouquin avant d'aller le voir au cinéma.
Harry est en cinquième année à l'école Poudlard. C'est un adolescent qui cherche des repères, et il se sent isolé lorqu'il dénonce le retour du maitre des Ténèbres Voldemort à tous, et que personne ne veut le croire. Pire, le ministère lui même étouffe l'affaire en mettant à la tête de l'école Miss Umbridge, mégère antipathique qui n'aura de cesse de tourmenter les élèves. Ceux-ci tentent donc de se préparer au pire par eux-mêmes, alors qu'à l'extérieur la guerre est proche...
Côté technique, on ne peut que rester impressionné devant ce cinquième volet. Les effets spéciaux sont simplement magiques. A chaque épisode, ceux-ci rivalisent d'ingéniosité et de beauté graphique. Les lieux sont connus, et l'intrigue de base est plutôt simpliste. Cependant, de nombreuses pistes commencent à être exploitées au cours du film sans que celles-ci ne se développent, la psychologie des personnages est inexistante et on ressort du film avec une impression de "décousu". On ne s'ennuie pas un instant, le ryhtme est soutenu mais pourtant, on a l'impression que l'histoire évolue sans qu'on nous fournisse les explications nécessaires à sa compréhension : l'ordre du phénix est inexistant après la 20e minute, l'armée de Dumbledore apparait comme ça sans qu'on développe sa création...Au début, je ne voyais que des gamins qui s'entrainaient à faire de la magie pour compenser les cours théoriques ! Franchement, lire le livre doit etre profitable. Plus sombre du côté scénario, il aurait mérité d'être mieux exploité, d'approfondir la noirceur psychologique au détriment, peut-être, d'intrigues superficielles passablement mises en scène. En tout cas, Harry grandit, Harry murit, Harry Covert... euh, pardon je n'ai pas pu m'empêcher de glisser cette vanne à 1,50 euros. ;-) A ce ryhtme et avec un peu plus d'efforts (un film de 3h, pourquoi pas, s'il le faut), le septième volet sera surement une apothéose cinématographique

mercredi 25 juillet 2007

Scoop

Cécilia Sarkozy s'est dopée pour éteindre un début d'incendie chez des infirmières Bulgares qui faisaient le Tour de France en Lybie sans avancer d'argent. Ou alors j'ai rien compris...

mardi 24 juillet 2007

Séries US : fin du voyage pour Traveler

Traveler s'arrête au bout de 8 épisodes. La série est victime d'une audience insatisfaisante. Juste le jour où je regarde le 4e épisode et que je commence à apprécier sérieusement le charisme des personnages et l'intrigue menée jusque là. Traveler souffre de la comparaison avec Prison Break saison 2, mais bénéficie d'une réalisation sans faille et d'un rythme soutenu, plus réaliste. Pourquoi faut-il que les séries qui passent dans les périodes dites "creuses" ne soient pas menées jusqu'au bout de la saison? Petit rappel, avec pour exemples les séries John Doe et Day Break. La première n'a jamais eu de fin, laissant les spectateurs... sur leur faim. La seconde a été annulée de l'antenne, mais heureusement diffusée sur le web: une solution interessante pour permettre aux fans de connaitre la fin de leur show préféré. Nous arrivons dans une période difficile pour les producteurs de série. Entre la diversité, le nombre et la période de l'année où est lancé le pilote, les critères sont nombreux pour que le show ne connaisse pas de fin. En hiver, pendant la trêve, les network mettent leurs rediffusions (CSI) à l'écran, plutôt que de se servir de cette période riche en audience pour lancer les nouveautés, laissant à l'été celles-ci alors qu'il aurait été plus judicieux d'inverser cette tendance. Les séries les plus attendues, car médiatisées, débuteront en septembre. Pourtant de petits bijoux se présentent bien avant sur les network ! Cette semaine, on a pu assister au lancement de séries prometteuses (Reaper, Chuck, Pushing Daisies et Sarah Connors Chronicles) prévues à la rentrée de septembre, mais qui pourraient se voir annulées avant la fin faute d'audience en période estivale, c'est dommage si celles-ci se révèlent de qualité ! Je vous en dirai plus une fois les pilotes visionnés, bien sur, mais il me semble que les chaines US ont une politique de diffusion parfois inégale...

lundi 23 juillet 2007

Randonnée à Arras

Chaussures lacées, gourde au côté, casquette sur la tête et lunettes sur le nez, ça y est, le randonneur est prêt. Evitant de justesse un obus laissé là par un chien malfaisant, il entame ce jour le parcours arrageois "Jardins et Monuments" (n°12), pour s'émerveiller devant les batisses de la ville et l'étrange calme de la campagne voisine. Le randonneur, c'est le gars qui voit du pays. Il connait les petits chemins, il y a peu d'épis de maïs sur lesquels il n'a pas un jour uriné, il vous sourit fiérement, révélant ses chicots tachés de moucherons morts écrasés là... Ce week end, le randonneur s'est contenté de 8 kilomètres proposés par la Communauté Urbaine d'Arras, un petit trajet qui fait découvrir la plupart des monuments arrageois : prison, citadelle, mausolée, cathédrale, maison de Robespierre, mais aussi de vertes étendues comme les Grandes Prairies, les jardins de l'Abbaye et les bois de la citadelle... Si seulement la communauté urbaine avait bien balisé le parcours, le randonneur ne se serait pas paumé plusieurs fois, cherchant à l'aide de sa boussole le Nord salvateur, la mousse sur les arbres étant peu présente en coeur de ville. " Boooooouuuuh !" lance t'il avec dédain à la Communauté urbaine. Suivant du regard un pigeon de ville, il écoute son chant pour retrouver son chemin. Place Victor Hugo, il ne boit pas l'eau de la fontaine de l'Obélisque, suivant son 7e sens et accessoirement l'écriteau "non potable" placé là. Aaah, le randonneur, c'est un peu le kéké des bois par excellence. Ses chaussures conservent toujours une trace de la terre qu'il a foulé, son genou le souvenir d'une chute passée, une croute qu'il décollera délicatement de son pus et qu'il conservera comme le trophé de ses balades accomplies... Très joli parcours que le n°12, qui nous emmène dans des lieux sauvages en coeur de ville, insoupçonnables et qui révèlent au mieux la beauté et la richesse d'Arras. Subsiste néanmoins un problème de balisage.

jeudi 19 juillet 2007

Free, le multiposte, et les "grandes" chaines...


Bon alors là ça commence à bien faire !!! Je profite chez moi de la connexion multiposte pour ma freebox, c'est à dire que je reçois la télé sur mon pc ET sur mon poste récepteur via la freebox. Même s'il s'agit de eux chaines différentes : il est donc possible de regarder deux émissions différentes par ce biais. Dès le départ, à son arrivée en numérique, TF1 à posé son veto au programme multiposte et les utilisateurs n'ont donc pas pu profiter de la chaine. Sept mois plus tard, voilà que les chaines du groupe M6 s'y mettent ! Plus moyen depuis aujourd'hui de recevoir W9 et M6 sur mon pc (qui sert accessoirement de télé qu'on voit depuis la cuisine), je suis en rage ! J'avais l'habitude de regarder les Simpson en faisant la vaisselle et me voilà obligé de rompre la tradition. Je m'interroge sur l'interêt d'interdire (ou de bloquer) la diffusion des deux grands groupes français par le biais du multiposte. Pas de perte d'audimat, au contraire. Pas d'interêt financier, à ce que j'en sais. Bref, tout à gagner et pourtant, le sytème bloque quelquepart. Voilà, c'était mon coup de gueule du jour... (je sais c'est mal écrit mais j'ai fait ça vite fait ;-))

mardi 17 juillet 2007

De la Star'Ac à la Brocante de Méaulens

Vendredi 13 Juillet 2007
Sous mes pas résonne le bruit de la basse. Sous le vent, on entend les guitares. L'entrée du parc est très jolie, des dizaines de personnes se pressent derrière ce petit bosquet. Impatient je le suis. J'ai fait le déplacement à Liévin en ce 13 juillet pour entendre le groupe nordiste des Mauvaises Langues. Il est 20h20, le concert a débuté il y a 45 minutes, surement avec BP Zoom, un autre groupe. Au détour de ce bosquet, se révèle à moi une énorme scène, impressionnante et digne de Woodstock. Des petits vieux sont assis à l'ombre, des crapés vontet viennent. Les gens sont là. Les mauvaises langues sont passées en premier. Je les ai pas vu. Arrivé trop tard. Bizarre. Chui dég. Soudain la foule hurle : v'là t'y pas qu'il va falloir se taper la Star'Ac !! Vite, je tente une diversion, je m'éclipse vers deux chalets de promotion, puis croise une personne qui me dit quelquechose. Je bute sur un petit vieux planté là, je me retourne. Ah oui, on était en fac ensemble, mais pas moyen de mettre un prénom sur ce joli minois. Je me retourne à nouveau et voilà déjà des gens sur scène, surement ceux de la Star'Ac. Je les appelle comme ça parce que je connais pas leurs noms. Je m'y suis jamais interessé. Ca commence par une reprise. Un morceau de Goldman, puis Anais. Que des reprises. Hurlement, v'là Cyril. Du moins c'est comme ça que les gens l'appelle, c'est le petit black effeminé qui aurait gagné. Il chante un peu, essaie de faire une transition minable, et rechante encore. Herueusement que le bruit des instruments couvre leur voix. Je décide de me barrer. Une demi-heure c'est bien assez.
Ce soir c'est la brocante nocturne du quartier Méaulens, à Arras. Un événement en soit pour ce quartier qui a tout d'une autre ville : des rues médiévales qui s'enchevêtrent de logements récents, une vue sur la Scrape et le quai du rivage, une petite place typique qui fait penser à celles du sud de la France et des ruelles intemporelles au grès desquelles se balader. Y'a du monde ! Apparemment nombreux sont ceux qui ont voulu échapper à la Star'Ac 6, et on profite de la douceur de cette soirée pour brocanter. C'est marrant de voir ce que les gens ont dans leur grenier, ça forge des images. Des bibelots aux photos de grand- parents, tout se vend ! Aujour'hui on ne se marche pas dessus, on déambule allégremment. Une musique parvient jusque mes oreilles, celle d'un bal sur la place, si typique de la Provence et pourtant bien du Nord, les gens sont bien, les gens sont heureux. Méaulens, c'est le vieil Arras, c'est une ville dans la ville, un charme bien particulier.

lundi 16 juillet 2007

Pas le courage

Non non, je n'oublie pas mes lecteurs, ne vous inquiétez pas. L'actu arrageoise est hyper chargée, j'essaie d'être un petit peu partout et d'en profiter alors j'ai peu de temps à passer ici pour tout vous raconter. En plus, la chaleur pesante aidant, j'ai tout simplement pas le courage de taper un post... Allez, à défaut d'autre chose, je vous met l'eau à la bouche en vous annonçant les sujets de mes prochains articles: je vous parlerai de la Star Ac' 6 que je suis allé voir malgré moi, du feu d'artifice du 14 juillet au Quai du Rivage, de mes voisins les coquins (hmmm...), d'un site nostalgique, et de l'actu arrageoise et internationale... Un peu de tout, de tout, un peu...

mercredi 11 juillet 2007

Le coin des séries

La période estivale est très peu favorable aux nouvelles séries outre-atlantique, comme le montre sans pitié l'audience mesurée ces derniers jours. Bah oui, c'est l'été, on va à la plage, on sort aux concerts, on traine dehors avec ses amis... mais on ne passe pas ses soirées de van la télé ou sur le net. De fait, il est très difficile de mesurer la qualité des séries par le biais de l'audimat. J'ai donc décidé de me faire une idée par moi-même, en entamant une nouvelle trilogie de séries avant le retour de la traditionnelle Lost - Jericho - Heroes. Alors que je venais à peine de me remettre de la révélation qui dit que les génériques de Jericho, tout en morse, signifient quelquechose de différent à chaque épisode (des spoilers, si si !), je décidais de m'interesser à...

- les 4400, saison 4 : On retrouve nos deux enquêteurs qui doivent démasquer les méchants 4400, alors qu ceux-ci par l'intermédiaire de leur leader, ont distribué la promicine à quiconque en voulait... les gens commencent alors à développer des capacités, mais qui sait s'ils s'en serviont pour le Bien? Une reprise en fanfare et un interêt grandissant, les 4400 continuent sur leur lancée malgré quelques longueurs. Espérant que cette série ne s'enlise pas dans des illogisme X-filiens, à suivre avec légèreté.

- Traveler : Connaissez-vous réellement vos amis ? Jay, Tyler et Will, trois étudiants diplômés de Yale, ont décidé de partir sur les routes afin de s'octroyer un repos bien mérité. Lorsque Jay et Tyler se retrouvent incriminés dans l'attentat d'un des plus grands musées new-yorkais, ils cherchent à contacter leur ami Will, qui pourrait les blanchir. Mais celui-ci a disparu, et plus étrange, il n'existe aucune trace de lui, même sur d'anciennes photos. Les garçons vont devoir tenter d'élucider cet étrange mystère tout en échappant au FBI qui les pourchasse. Ca commence fort, c'est rythmé, c'est solide et ça a un air de terrorisme interne, Traveler, c'est avant tout le nom de Will mais aussi l'idée de départ d'une chasse à l'homme saisissante. Un bon pilote, plein de mystères et d'interrogation qui pose une trame classique mais impeccable. Ch'ai pas pourquoi, la technique me rappelle l'excellente Day Break.

- The Lost Room : Juste avant de mourir, un jeune homme confie à l'inspecteur Joe Miller la clé d'une chambre d'un motel... Il ne sait pas encore qu'il vient d'entrer en possession d'un objet puissant et terriblement convoîté, ouvrant une porte vers un univers parallèle. Mon avis : trop d'la balle. Surfant sur l'idée d'une mini-série fantastique, on vit avec plaisir ce rêve d'une pièce qui mène à tout, ça me fait penser à un téléfilm costaud, au scénario original, au graphisme enchanteur et dont on regrette juste qu'il n'y ait réellement qu'un seul héros. En tout cas j'ai passé 1h30 devant un pilote sublime, je suis pressé d'en voir plus! a découvrir bientôt sur la 6.

C'est clair, je risque de louper les diffusions de Secret Story, mais pour ça je n'ai aucun regret !!!

mardi 10 juillet 2007

Arras on the Beach


C'est sous un ciel chargé que j'allais d'un pas tranquille constater les installations de la Nième édition de Arras on the Beach, m'attendant à contempler athlète musclé et vahiné sexy s'amusant telles des gazelles sur le sable étalé. Mais comme il fait pas chaud et que c'est beau de rêver, j'arrivais sous la bruine sur la Grand'Place où doivent se dérouler les activités. Cette année, celles-ci s'étendent au Beach Volley, Rug-beach, mais aussi Speedfoot et Basket. Pour satisfaire aux besoins, la municipalité a installé quelques tonnes de sable dans un coin (pour délimiter les terrais de rugby et de volley), construit une structure gonflable pour le foot (surement pour les moins de 10 ans) et coulé du goudron sur les pavés pour délimiter un terrain de basket bien trop petit; le tout encadré des chalets du marché de Noel réutilisés à cette occasion comme stands. Aujourd'hui il ne fait pas assez beau pour jouer et rares sont les téméraires à avoir enfilé un short pour s'entrainer. Il faudra que je repasse une autre fois, voir vivre Arras, et essayer de comprendre comment ils retireront le goudron coulé pour le terrain de Basket sans endommager les pavés d'une place classée historique...

lundi 9 juillet 2007

Dernières nouvelles

Mesdames, Messieurs, Bonsoir, et bienvenue dans cette ième édition du "Journal de mon Week end". Tout de suite, les titres de l'actualité :
Vendredi 06 Juillet
"Incroyable mais vrai!" : Pour la première fois depuis sa création, l'Ecrivateur a acheté des fringues en SOLDES ! Lassé des invendus arrageois, fatigué de parcourir le pas-de-calais en long, en large et en travers, notre héros national est allé se perdre dans la petite ville de Râches, près de Douai, où il a dégoté des habits super classe pour un prix super interessant. Un événement qui n'est pas sans rappeller le jour où Winston Churchill est allé voir ses beau-parents.
"Le feu qui dit Non" : c'est sur la route de Râches qu'on a observé le phénomène. Un grand panneau l'annonçait, ce feu tricolore n'était pas comme les autres. En effet, hormis lorsque des véhicule arrivaient de part et d'autre du carrefour, ce feu restait tout le temps vert si on ne dépassait pas les 50km/h. Franchissez la vitesse limitée, et le feu passe au rouge, vous obligeant à vous arrêter au coeur du village. Malin pour freiner les ardeurs des kéké casquette, et créer par là même des bouchons aux heures de pointe...
Samedi 07 Juillet
"Mariages en folie" : Et pour cause, les chiffres porte-bonheur réunirent les tourteraux à la Mairie, et on enregistra un nombre record de 14 mariages le même jour à Hénin-Beaumont ! Parmi les plus connus, celui auquel je ne me suis pas rendu, celui de Tony Parker et Eva Longoria. nan, j'y suis pas allé parce qu'ils m'avaient mis à la table de Brad Pitt, alors que je voulais être à celle de Thierry Henry. J'ai eu des mots avec Brad, on n'est plus trop copains. Du coup je suis allé à un autre, tout aussi charmant ! Ca m'a permis d'étrenner mes affaires "classes" achetées la veille.
"Voir la mer... et manger des moules" : Idée sortie pour la soirée, pousser dans la Somme, à la petite mais charmante station balnéaire de Quend-Plage. Le "Touquet des pauvres" vous accueillera chaleureusement et vous pourrez déguster des moules frites succulentes chez Jules (pas le marchand de vêtements, hein, le resto !!) en observant de loin se coucher le soleil sur la mer calme...
Dimanche 08 juillet
"Family Affair" : c'est l'occasion de fêter un double anniversaire et de réunir la famille autour d'un bon repas bien arrosé. Autant dire que la journée complète a été passée devant mon assiette (et mon verre, vindjuuu). Une fois rentré, je m'affalais dans mon canapé pour débuter la série culte Dexter...

Juste après cette édition, vous ne retrouverez pas Sébastien Folin pour la météo, suivi de pas point route et encore moins du film de ce soir "Viens dans mon slip on est déjà quatre", suite tant attendue du merveilleux "Inlève eut'langue que j'pète!" par le réalisateur slovène Mévatlavé Kraspek. Bonsoir.

mercredi 4 juillet 2007

Un site pour les Simpsons ?

Bah bien sur que j'le sais, qu'il y a un site dédié au film des Simpson ! En parler, c'est aussi l'occasion pour moi d'aborder la Simpson-mania du moment ! Le 25 juillet, vous le savez, sort officiellement en France la première adaptation de la série "les Simpson", au cinéma. Un événement attendu depuis longtemps par le fan que je suis, aussi vous me croiserez certainement au détour de la salle obscure de Liévin ce jour-là. Je passe déjà le plus clair de mon temps à zapper entre M6 et W9 pour m'assurer 6 épisodes par jour du dessin animé, je suis un télédrogué, je le sais ! Aussi je profitais de me lever tôt ce samedi, car j'avais prévu d'aller à Lille chez les suédois pour faire quelques courses. Arrivé à l'ouverture, je ne sorti du magasin que vers 11h30, juste le temps pour moi de passer à Quick pour déjeuner. Et ça tombe bien, puisque le fast food propose exceptionnellement un menu Simpson ! Son contenu : un hamburger au pain jaune pétant, une grosse frite et sa boisson, mais aussi la possibilité de choisir... un verre !

Enfin, deux verres à l'effigie de Marge et Homer, qui viennent s'ajouter à ce magnifique Mug offert par Monsieur M6 & Ed Wood Jr, et à ma collection de DVD des 17 saisons des Simpson en français. Faut dire, je me marre bien avec Homer. Du coup, je n'ai pas résisté à l'envie de créer l'avatar à mon effigie (si peu...) que vous voyez là, et je passe beaucoup trop de temps à jouer aux petits jeux en flash sur le site officiel (j'adore le lancer de fourgon avec la grue !)...

dimanche 1 juillet 2007

Arras : Main Square Festival 2007


C'est en classe économique que j'assistais cette année au Main Square Festival, qui regroupe traditionnellement de nombreux artistes de la scène internationale pour le plus grand bonheur des Arrageois. Ce festival prend une ampleur considérable depuis quelques années avec entre autres, les passages de Kyo, Placebo, Muse et Depeche Mode. Cette année, la municipalité a prévu de passer par un petit groupe, Tryo, avant de se rendre compte face aux contestations que celui-ci n'avait pas assez d'envergure. La ville maintint donc le concert, en y ajoutant une autre date et la venue d'Indochine, en fin de tournée 2007. Ce vendredi, donc, ne souhaitant pas payer ma place de 30 euros pour un groupe comme Tryo, je m'aventurai dans ma petite ruelle préférée pour assister au concert. Un écran géant permettait au pauvre que j'étais de voir tout de la scène, et d'assiter à la première partie : Ayo. Il y avait pas mal de monde, mais le concert semblait manquer d'un peu de souffle. Je ne restai donc pas jusque la fin.
Le lendemain, c'était autre chose. De retour d'une grosse journée, je marchais sous un ciel menaçant vers la Grand'Place. La foule était présente. Je n'avais pas pu, face à un malheureux concours de circonstance qui m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps, obtenir de place pour le concert auprès de Monsieur M6. Alors vous avez pu me croiser au détour des ruelles, en compagnie de ma chère et tendre, à essayer de trouver le bon angle sur l'écran géant du fond et regarder le concert. Eh oui, c'était moi. J'arrivais, alors que le groupe Air endormait les gens de ses mélodies lancinantes. Il y avait déjà trois fois plus de monde dans la ruelle que la veille. On avait une très bonne vue sur l'écran, et on voyait certainement aussi bien que si on était de l'autre côté de la barrière de sécurité, mélé à la foule qui avait un pass. Au bout d'environ 40 minutes de concert où s'enchainaient les chansons sans temps mort ni "meublage", après que Nicolas Sirkis, le chanteur, ait répété au moins 10 fois "solo", "ça va?", "vous êtes prêts?" au cours de ces titres, le mur d'enceinte qui nous éloignait de la scène tomba : la ville laissait entrer le peuple en son sein, et nous nous ruâmes vers la scène. Déferlante de spectateurs, peut-être 10000, contraints de rester derrière les barrières, qui vint se mêler aux 50000 présents. En fait, on voyait aussi bien de derrière, je confirme. La différence c'est qu'on pu apercevoir la scène et se mêler à l'ambiance. Je constatai que la scène s'illuminait des démos qui passaient sur l'écran géant et dont on pensait qu'elles nous privaient de concert. Que nenni. Ainsi, je pus assister à la moitié du concert mélé à la foule parfois complétement... cinglée (oh oui, lui c'était un fou !!), chanter en choeur sur les titres phares du groupe des années 80 ( L'aventurier, 3 nuits par semaine, 3e sexe...) et qui ont fait son succès. Indochine, un groupe d'ambiance dans le public qui, sur scène, n'est pas transcendant mais qui apporte beaucoup à nos générations par des tubes qui bougent et qui resteront un succès à jamais. Merci à Monsieur M6 d'avoir essayé. L'an prochain, qui sait quel groupe se présentera à Arras? Mika, Superbus, Yannick Noah, des noms circulent déjà. Une chose est sûr, si celui-là m'interesse, je serai dès le début de l'autre côté de la barrière !