jeudi 30 juillet 2009

Calme plat... (et pourtant !)

S'il est un constat qu'on peut faire pendant les vacances, c'est que les gens désertent la plupart des blogs et que les statistiques s'en ressentent. Et s'il est vrai qu'on ne vit pas pour ça, on aime bien savoir qu'on est lu. C'est humain. Or, pendant l'été, la fréquentation du site diminue considérablement et semble consécutive au départ en vacances des blogueurs les plus influents. On peut lier ce phénomène aussi à l'exode massif des internautes qui profitent du beau temps ailleurs que derrière leur écran. Pourtant certains tentent de se remotiver. C'est là l'occasion de découvrir d'autres sites, d'autres blogs, au risque de se retrouver débordé à la rentrée par l'afflut d'informations de tout genre: je ne suis pas forcément assidu ou organisé, et trop de billets à lire me mène souvent à n'en commenter que trop peu. C'est nul, hein?

Et puis, les vacances, c'est aussi le moment de se remotiver, de construire des projets, de se donner des objectifs et de tenter de les pérenniser: c'est pourquoi, dans l'ombre, je republie quelques articles d'actualité sur BuzzWire, avec ce credo: « c'est quand on a pas toutes les réponses qu'il faut poser les bonnes questions », ou, en bref, une petite idée sur l'actu, un billet par jour. C'est un défi à relever car, vous le savez, BuzzWire a connu plus de bas que de haut, cherchant sa voie, parfois au détriment du Chemin. C'est pourquoi je reste discret, le temps d'instaurer ma routine. J'ai peur de n'être capable que de faire du classicisme, du déjà-vu. Néanmoins, si vous voulez aider à ma motivation, faites moi un peu de pub ! A la rentrée, j'espère que les deux sites cohabiteront avec l'ensemble de la blogosphère, pour le plaisir de tous. En attendant, croyez-bien que le Chemin reprend sa route avec une nouvelle anecdote... dès demain?

mardi 28 juillet 2009

Arras, ville du crime?

C'est lors d'une première balade matinale en centre-ville, alors que je passais sur le grand parking dit "Cours de Verdun", que je constatais que les voitures isolées avaient passé une sale nuit. Deux d'entre elles se retrouvaient la vitre conducteur explosée, victime d'un acte malveillant de vol et dépouillement stupide. Les individus qui ont fait ça, sans morale, sont surement passés cette nuit à côté des voitures, ont repéré une babiole posée sur le tableau de bord - et encore ! - et se sont amusés à détériorer le véhicule, au détriment de son propriétaire qui ne pourra pas aller travailler ce matin, se retrouvera dans la paperasse et les ennuis. L'ironie, dans tout ça, c'est que ce parking est en contrebas des logements de la Gendarmerie Nationale. Et en ville, ils n'ont pas d'attribution. Il faut compter sur la police. Ça laisse songeur.
Bref, dans ce quartier plutôt calme et à deux pas de chez moi, il semble que cette semaine les effractions s'amplifient: forçage de serrure dans mon cas, vitre brisées dans d'autres, on ne sait plus comment protéger ce bien indispensable qu'est la voiture.

lundi 27 juillet 2009

Un café


C'est en versant mon café du midi au fond de ma tasse, et en écoutant les infos sur France 3, que je me suis dit que faire un bon café était tout un art.
Déjà, il faut avoir des préférences: tout le monde n'apprécie pas le même café, les choix vont du doux au fort, en passant par différents arômes 100% arabica ou torréfiés d'une façon ou d'une autre. Et en y regardant plus près, faire un bon café doit tenir autant compte de la qualité du grain que de celle du filtre lui-même!
Ainsi, je souris devant ma Senseo, qui, avec l'âge, fournit moins d'eau et un café plus fort qu'à l'origine.

Je souris en repensant à la gamme de goûts offerts, aux différents arômes Vanille ou Amande disponibles. Et je me dis que, finalement, après avoir testé toutes ces cafetières aussi diverses que variées, de la Nespresso à la Dolce Gusto en passant par les modèles traditionnelles ou par les repoussantes machines des administrations, que faire du café, c'est vraiment tout un art.
Faut-il que le goût s'attarde, qu'il soit plus ou moins fort, d'un noir profond ou peut-on s'autoriser l'agrément d'un sucre et d'un nuage de lait - sacrilège? Peut-on se contenter, en tant qu'amateur, d'un café au rabais, d'une marque de grande surface ou d'une poudre noire d'artisan torréfacteur? Faire un café est-il nécessaire pour vous, ou n'est-ce qu'un plaisir délicat, comme d'entendre la cafetière au goutte à goutte et de sentir les effluves du café frais, le matin au réveil?


Vous me direz, "chacun ses gouts, chacun ses envies." J'avais juste envie de partager cette idée. Une idée, un billet. Voilà un bon credo.

jeudi 23 juillet 2009

Friendfeed ou la fin des blogs?

On connaissait déjà l’essor des réseaux sociaux auxquels tout-un-chacun se devait d’appartenir : le choix était vaste et le lecteur se persuada d’utiliser les plus populaires. Ainsi il devint membre pseudo-actif de son propre profil Facebook où il publiait ses idées d’humeur. Les « je vais aux toilettes » se succédant avec « le besoin antichrétien d’assouvir une pulsion fantasmagorique avec un vampire », cette notion de publication d’idée avait du mal à trouver sa voie sur ce système : trop fouillies car mélangées à d’autres applications utiles, Facebook semble sombrer peu à peu dans la page d’accueil d’un réseau de copains qui gardent un contact distant.

Le blogueur comme le lecteur enthousiaste découvrit alors Twitter. Sorte de MSN version méga light, Twitter se révéla être la mine explosive de publication de messages courts, de liens variés et fourmillant d’informations que les médias eux-mêmes se sont mis à suivre. Ainsi, une idée, un message perso, ou n’importe quoi d’autre, pouvait être lu par ses followers et ouvrir un débat, partager une idée ou plus simplement, engager une conversation, hélas quelque peu latente et décousue.

Puis, il y a deux jours, vint le plus gros buzz de l’année à toucher la population de la blogosphère : FriendFeed. Inutile d’expliquer ce que c’est ou l’utilité que ça a, vous trouverez ici une perle qui brosse le paysage du pour et du contre. Le fait est que ce phénomène , qui trouvera ou non ses partisans, semble se substituer à Twitter qui voit fuir en masse ses protagonistes au profit de cette nouvelle plate-forme d’échange. Réactive, ouverte au débat, instinctive et inter opérable avec les autres réseaux sociaux (avec une très, très large gamme), ce forum en temps presque réel satisfait les blogueurs, dont certains ont vite compris que le Feed était l’avenir du Blog, et ont donc décidé d’arrêter de taper des articles travaillés pour se contenter d’émettre des idées et de les partager sur le vif, sans élaborer de construction littéraire. Alors, le débat est lancé : faut-il abandonner le blog, se contenter du feed, véritable vie sociale virtuelle, qui a une fâcheuse tendance à obséder et, tel un vulgaire tchat, accaparer des heures de tapotage sur clavier ? Ou ces sports sont-ils cumulables ? Friendfeed sonne t-il la fin des commentaires passifs ? L’avènement de FriendFeed mettra-t’il à mal la suprématie de Twitter ? L’avenir nous le dira…

Vous pourrez néanmoins suivre les conversations de ce blog, ou plus simplement les miennes, en ajoutant mon profil lors de votre inscription à Friendfeed. See u there !

Beck - I've got a feeling

Petite reprise maison de la chanson des Beatles...

mercredi 22 juillet 2009

Vrai Faux Retour

Me revoilà après une semaine passée out of the web, ou presque ! Enfin, c'est pas vraiment un retour puisque je poste juste ce billet pour dire que je ne republierai quelques articles qu'à partir de demain ou après-demain. Je profite de mes vacances pour me ressourcer, regarder quelques japanimés conseillés par FalconHill, suivre de loin les blogs de mes camarades ultra-productifs, et progresser dans des domaines qui me passionnent mais me font défaut. Je ne perds donc pas mon temps.
Et puis, pour garder le contact avec moi, quoi de mieux que Twitter, pour ceux qui ne l'ont pas encore ! Je conseille dès lors d'installer Twitterfox sur son navigateur, l'outil est bien pratique ! Et pour me suivre, rien de plus simple: cliquez sur le bouton dans la colonne de droite, inscrivez vous et... let's go !

lundi 20 juillet 2009

Les faux bons conseils du CEPM

Allongé sur la plage cet été, enfermé dans le métro en allant au boulot, vous êtes sans doute, comme moi, du genre à vous réfugier dans votre univers musical préféré. Armé de votre baladeur MP3, vous pensez que mettre les écouteurs sur vos oreilles suffit à prendre votre pied musicalement? Que nenni, bougre d'andouilles: pour savoir écouter efficacement ses MP3, suivons les conseils de CEPM, Centre d'Etudes de Plaisir Musical...



Animé par une professeur au charme très... spéciale, incarnée par Julie Ferrier , vous suivrez des leçons ludiques, efficaces et faciles à mettre en œuvre pour savourer votre musique au quotidien; allant de la simple demande en mariage, au jogging de la semaine ou à la surboum du week-end... Super délire! En tout cas, avoir le CEPM pour vous aider, c'est déjà une chance! Parce que côté efficacité... euh... c'est-à-dire...




Bref, vous aurez compris, le CEPM est une grosse farce vidéo-ludique savamment orchestré par la FNAC à l'occasion de son opération MP3. Le but étant de convier tout le monde à l'écoute musicale, tout en ne boudant pas le plaisir de profiter des bons moments ;-) L'intéressé pourra – devra – cliquer sur les liens composant le message (ou aller voir ICI) pour prétendre gagner un des derniers modèles de lecteurs MP3. Ce jeu concours est un véritable plaisir où l'imagination la plus loufoque est recommandée: développez des idées dignes du CEPM et les « meilleures » remporteront un lecteur MP3... Autant dire qu'il ne faudra pas bouder le plaisir!


De mon côté, j'invite les gens à s'enregistrer lors de Karaoké, ça évite les problèmes avec les droits d'auteur et je vous assure qu'on a pas envie de mettre le son trop fort... Allez, à votre tour !


Article sponsorisé

vendredi 10 juillet 2009

Pas de violence...


Nous y sommes! Ça et là, petit à petit, la blogosphère prend des vacances. Chez Homer, on n'échappe pas à la règle et c'est dès aujourd'hui que commence cette période de repos bien méritée. On se retrouve d'ici une dizaine de jours, avec plein d'idées, de projets et d'ambition. A bientôt !

mercredi 8 juillet 2009

Fréquence du bon billet

Il n'est jamais facile pour un bloggeur d'avoir toujours quelquechose à dire. Lui aussi peut-être soumis à l'angoisse de la page blanche, à sa mesure. Bien souvent, obnubilé par l'idée de mettre en ligne son billet, il cherche par tous les moyens un sujet qui puisse lancer son inspiration: actualité, loisirs, société, anecdote et même plagia, le bloggeur qui veut alimenter son site régulièrement, quotidiennement, use de toutes les filouteries, au détriment de ce qui peut faire, au final, son originalité et sa crédibilité.

Alors, il y a ceux qui font des billets sans intérêt juste pour publier quelquechose ce jour, il y a ceux qui fourmillent d'imagination et que tout intéresse, mais aussi ceux pour qui blogger est un loisir et qui ne voient pas pourquoi ils sacrifieraient leur temps au maintien de leur site dans les hautes sphères du Wikio. Ceux-là, on les repère un peu par hasard: ils publient de ça de là, sans rythme régulier, mais toujours pour dire quelque chose. Ils apportent leur pierre à l'édifice en ouvrant des débats, suscitant des commentaires, des rebonds ou des reprises de leur article. Ils cherchent à la fois à s'occuper et à traduire le fond de leur pensée pour la partager. Ils bloggent pour le plaisir. Et craignent peu l'angoisse de la page blanche, finalement.

En résumé, il faut comprendre que publier tous les jours n'est pas une nécessité pour fidéliser ses lecteurs. L'idéal étant toujours de rester disponible, sympathique, utile et créatif, sans s'imposer de rythme. Le contenu vient de lui-même, il est circonstanciel et ne nécessite pas d'être accroc à France Info pour trouver le petit sujet qui comblera quelques lignes d'un blog, trop souvent survolé.

Ce billet a été écrit sans même avoir lu l'article de Crise dans les médias, autant direque les grands esprits se rencontrent et savent s'opposer ;-) Il mérite son lien !

lundi 6 juillet 2009

Main Square, Jour 4: Lenny Kravitz


Monumentale. Voilà comment on pourrait, en un seul mot, définir cette conclusion du Main Square Festival 2009. La Grand'Place était bondée, jamais elle n'avait été si pleine: 30 000 personnes se serraient comme des sardines pour vibrer au son des artistes qui se succédaient sur scène.

La révélation de la journée: Michael Franti et son reggae-pop endiablé, qui a chauffé les spectateurs comme jamais ! Un truc de fou, super sympa, proche du public, que j'invite à découvrir au plus vite. S'ensuivit Justin Nozuka, dont la place reste discutable puisqu'on avait l'impression qu'il ne chantait que pour lui, et le rythme lancinant des balades à répétition faillit faire s'endormir une foule qui explosa devant le charme et le dynamisme de Katy Perry, qui enchaina une performance aussi haute en couleurs qu'était courte sa robe.



A l'ambiance rose bonbon succéda le rythm'n'blues des fifties avec l'adorable Duffy, dont les riffs lancinants endormirent un peu le public échauffé, faute de variété ou à cause d'une programmation qui cherchait surtout à mettre du rythme? No mercy pour Duffy, et râle d'applaudissement à l'arrivée des ultra-attendus Franz Ferdinand: les 30 000 spectateurs sautaient dans tous les sens, sous le soleil qui dominait cette fin d'après-midi, au rythme de Do You Want to, Ulysses et de Take Me Out, succès mondial s'il en est. Alors qu'on les disait décevants sur scène, les Franz Ferdinand, entrainés par la foule, ont donné une performance digne des plus grands live, à la manière des groupes brit-pop, dans la folie qui les caractérise. Electrisé, Lenny Kravitz allait avoir du travail pour maintenir l'ambiance.


Et c'est une star qui déboula sur scène, enchainant avec dextérité ses tubes interplanétaires, charmant le public tel un Guitar Hero, un spectacle visuel, exceptionnel, en communion avec son public au moment d'entamer 10 minutes d'I belong to you, de descendre parmi la foule, au contact de ceux qui font celui qu'il est, et de rendre hommage à Michael Jackson en reprenant Billie Jean... pour terminer avec deux rappels, dont un explosif Are You Gonna Go my Way repris en chœur par le public, ébahi par les feux d'artifices qui illuminaient la scène à chaque riff ravageur. Du rock à l'état pur. Une soirée inoubliable, démesurée, qui se conclut par le passage de Moby et de sa semi-musique électronique, le chauve le plus connu du monde après Kojack et John Locke réussissant à maintenir la foule dans ses rangs, jusqu'au bout de la nuit.


Cette cinquième édition du Main Square Festival, festival le plus important de cet été en France, a une fois de plus réussi le tour de force de rassembler les plus grosses pointures du moment devant 85 000 personnes au long de quatre jours de concerts – dont on oubliera le décevant Kanye West ce vendredi, ou Placebo, trop formaté – pour la satisfaction du plus grand nombre. La barre a été placée très haut par l'équipe de France Leduc, et pour la prochaine édition, nul doute qu'elle saura à nouveau nous surprendre. Déjà de grands noms circulent, mais pour le moment, contentons nous de fredonner encore quelques temps les tubes qui ont embrasés la Grand Place d'Arras, et de savourer l'événement.

Et parce que je leur pique ces photos, je dois bien un lien à l'Observateur!

dimanche 5 juillet 2009

Main Square, Jour 3: Placebo

Cette troisième journée se voulait résolument Rock ! Débutant plus tôt que les deux précédentes, c'est un groupe australien, Expatriate, qui ouvre les hostilités avec une musique super rythmée; bientôt suivi de grosses pointures comme Ghinzu, qui créa l'événement avec sa pop qui entraine le public (un groupe de scène qui déchire!), The Gossip et son énooorme... talent, Bloc Party et ses riffs enflammés... Et pour conclure le tour de chauffe, mes petits chouchous de la soirée: les Kaisers Chiefs ! Pour l'info, ces tarés de Leeds se défoulent comme des malades sur la scène du Main Square, et les mélodies trainent en tête comme une trainée de poudre qui ne cherche qu'à exploser !
Vers 22 heures, un certain Bryan Molko, leader du groupe Placebo, repris le flambeau pour un retour sur la Grand place où ils sont passés il y a deux ans, je crois, mais l'ambiance ne prit vraimetn qu'au bout d'une heure, avec leur Specail K, titre qui fit exploser le public et finir le concert dans un rythme assourdissant. Deux rappels plus tard, la soirée se terminait enfin, avec la sensation de vivre une nouvelle fois un grand moment.



L'anecdote du jour, je la reprend de l'Observateur de l'Arragois: "Placebo aurait en fait dû jouer hier soir, en lieu et place d'un Kanye West que l'on s'empressera poliment d'oublier. Et les Franz Ferdinand assurer la tête d'affiche d'une soirée rock extrêmement cohérente. Las, Brian Molko ne voulait pas succéder aux chansons acidulées de Lily Allen. Du coup, après les explosions des Ghinzu, de Beth Ditto et des Gossip ou de bouillonnants Kaiser Chiefs, le set de Placebo, un véritable concert qui aurait presque eu sa place hors festival, peine justement à la trouver, sa place, au sein de cette troisième soirée que l'on n'oubliera pas de sitôt. Ces réserves mises à part, cette troisième soirée du Main Square festival à Arras part sur la même lancée que la soirée d'ouverture avec Coldplay et The Ting Tings. Deux soirées qui propulsent cette cinquième édition vers des sommets encore jamais atteints ! Désormais, tous les regards sont tournés vers la dernière soirée du festival. Eclectique et pleine de promesses. Duffy, Katy Perry, Franz Ferdinand, Lenny Kravitz et Moby ont la lourde charge de terminer ce Main Square festival 2009 en apothéose." Sébastien Lamarque

samedi 4 juillet 2009

Main Square, Jour 2: Kanye West

Peux t-on parler de bide? Moins de 10 000 spectateurs s'étaient déplacés pour cette deuxième journée à la programmation éclectique, et c'est ce qui explique peut-être ce succès plus que mitigé. Seuls, Lily Allen et Phoenix semblent avoir sorti leur carte du lot, avec leur style à part. On s'attendait à une Grand Place parsemée avec de larges mouvements de foule, le public ayant ses préférences et on ne s'est pas trompé. Néanmoins, la soirée s'est poursuivie avec les acclamations de Kanye West, suivi d'une troisième partie musique électronique pour permettre à chacun de danser jusqu'au bout de la nuit.

La photo, c'est Phoenix. Môssieur West a une trop grande image de sa personne pour mériter sa place sur ce blog. Na.

Je suis passé autour de la Grand'Place en début de soirée. Ca paraissait particulièrement vide, mais, chacun ses gouts. Ne vous inquiétez pas, j'ai quand même pris des places pour l'événement. J'y vais Dimanche. En attendant, il parait que l'intégralité du concert de Placebo, ce samedi, sera diffusé sur Virgin 17. Pour les amateurs du genre, il s'agit de la seule date en festival du groupe. A ne pas manquer !

vendredi 3 juillet 2009

Main Square, Jour 1: ColdPlay

Ils étaient 25000 dans la lourde chaleur de la Grand'Place, sous un soleil de plomb, à attendre Chris Martin et sa bande de ColdPlay, dans une ambiance de folie. Et pour patienter, le lever de rideau était exceptionnel avec notamment, les Tings Tings et la belle Amy McDonald, qui reprenaient leurs meilleurs titres pour chauffer le public. Mais il n'en avait pas besoin, tellement le temps était à l'orage. Imaginez plus de 20000 personnes en sueur devant une scène inédite... Et après une balance d'une demi-heure, il n'était pas 22h quand ColdPlay apparut, ravissant la foule qui avait payé son entrée et celle qui espérait entrapercevoir un bout du concert, amassée derrière les barrières avec un oeil sur l'écran géant qui rediffusait le spectacle... dont votre serviteur. Et immédiatement, chacun reconnut leurs meilleurs tubes, car ColdPlay est une machine à Radio Hits, avec des mélodies lancinantes, faciles, mémorables car dénuées de surplus inutile. In my Place, Yellow, Clocks, autant de titres à succès qui montèrent dans l'apothéose d'une scène qui, cette année, avançait au coeur du public, pour en arriver au final largement polémiqué Viva la Vida applaudit comme jamais.

L'avis de Med sur cette soirée: " Honnêtement dommage que tu ne sois pas venu Homer... Hier, c'était tout simplement énorme!
A ceux qui médisent (hé hé hé) sans même les avoir vus en concert, franchement, Chris Martin c'est un putain de showman. Une sacrée voix, une complicité avec le public, de l'humour,... Moi je suis pas hyper fan de la sik mais de là à dire que c'est de la soupe, faut pas déconner et aller les voir en concert au lieu de reprendre bêtement les sempiternelles critiques lues, vues et relues! Et d'ailleurs on est bien d'accord : c'est pas du rock, c'est de la pop Coldplay!
Et puis y avait les ting tings aussi... Ils sont 2 mais ils mettent le feu! Franchement une sacrée belle première soirée et ça valait largement son prix!
Je veux pas dire, mais moi qui ai déjà vu Franz Ferdinand en concert (2 fois!), j'ai préféré Coldplay! Hihihihi "

En marge de cette soirée, j'observai les mouvements de foule, le plaisir des gens, les regrets de certains restés derrière les barrières, mais qui n'en bougeaient pas malgré la pluie d'orage qui se déversait alors sur Arras. De tous les horizons, de toutes les catégories sociales, de tous âges. A n'en plus douter, la musique est un thème fédérateur qui chasse des esprits la plupart des soucis quotidiens...

jeudi 2 juillet 2009

Pas de billet...

Aujourd'hui, j'aurais pu vous parler:

  • du projet de loi Hadopi 2 qui a été accepté par la commission des affaires culturelles du Sénat, en première lecture, alors même que je doute que Frédéric Mitterand aie vraiment eu le temps de s'y attarder, et qui se verra confronté au manque de disponibilité des juges face aux procès et à la disproportion des peines.

  • De Nicolas Sarkozy qui admet avoir fait des erreurs depuis deux ans, et se justifie, tout en insistant à demi-mot sur le fait qu'il continuera à faire des erreurs, comme par exemple, laisser grandir le chômage et reculer l'âge de départ en retraite. Les français ont fait une erreur, eux aussi. A assumer pendant cinq ans.

  • De l'avion qui a fait Plouf au large des Comores. Mais que dire de plus, si ce n'est qu'on assiste à une rude loi des séries? En même temps, on savait que la compagnie n'était pas fiable. Alors je pose la question de savoir pourquoi on ne l'avait pas fait fermer, pourquoi les règles de sécurité aérienne diffèrent d'un pays à l'autre?

  • De la grippe A et de ses 300 cas en France, dont aucun mortel, mais aussi du premier cas de résistance du virus au Tamiflu: le type l'avait pris en prévention, avant même d'avoir la maladie, alors forcément, j'ai un doute sur l'efficacité d'un médicament pris quand t'es en bonne santé. Tout le monde sait que le corps s'habitue à l'enzyme. Le virus aussi.

  • De Benzemou le footballeur qui, attiré par le fric et la gloire, va aller se faire oublier en Espagne, au Real Madrid. On ne s'en plaindra pas vraiment, mais on se demandera s'il saura faire son trou avant d'y être enterré: un footeux qui veut être une star doit se démarquer de ses camarades, et là, y'a du boulot.

Mais non, au lieu de ça, j'ai décidé de ne pas faire de billet. L'actualité est morose et insipide, le temps est au beau fixe, et ça donne pas envie de trainer derrière son clavier. Non, j'aurai pu vous parler de tout cela, mais d'autres dans la blogosphère le font déjà. Et bien en plus. Alors, je vais aller flâner du côté de la Grand Place et du Main Square Festival. A demain !