lundi 18 juin 2012

Je suis un veilleur de nuit paranoïaque, ou pas?

Il paraît que l'affaire s'est résolue. Rappelez-vous, l'histoire de la berline.

D'après un voisin, samedi en huit, alors que je dormais profondément après une journée chargée, il aurait surpris des gens dans mon terrain près de mon tas de bois. Logiquement, mon phare s'est allumé, les exposant a vu et su de tous, et mon voisin insomniaque vers trois heures du matin, les a fait fuir en les surprenant. Ils étaient sept. Sept a s'être fait attrapés le lendemain pour des larcins et vols dans un village voisin. Il s'agirait de gens du voyage, ce qui explique évidemment la berline grise immatriculée en Allemagne. D'après le voisin, des soucis de ce genre devraient se faire plus rares, la communauté étant en mouvement désormais vers le sud.

Il est urgent de poser mon grillage. Je vais m'y mettre sous peu.

Veilleur de nuit

D'autant que j'ai passé une mauvaise nuit vendredi soir. Des rigolos sont venus sonner chez moi vers 23h30. Des jeunes du village, qui se sont planqués rapidement mais que j'entendais glousser. Je n'ai pas donné suite en les voyant repasser, mais plus tard dans la soirée, la gendarmerie a commencé à faire une ronde. Je suis sorti pour leur demander quoi, ils m'ont répondu qu'on leur avait signalé des jeunes qui faisaient le con. Alors, je suis rentré. Mais je crains que ces jeunes aient pensé que j'étais celui qui avait appelé les flics, puisque vers 2h00, un coup violent dans ma porte d'entrée me réveilla de ma somnolence. Armé d'un marteau, j'allais voir: personne dans la rue, et heureusement, pas de dégât. Ensuite, les gendarmes sont passés, ont apparemment interpellé des gens (gyrophare allumé) au bout de la rue et sont revenus une dernière fois. Sans m'en dire plus.

Je décidais de veiller. Je restais aux aguets près de ma baie vitrée entrouverte, à surveiller les mouvements. Soudain, derrière la maison, le phare s'allume ! Je surgis en hurlant au massacre, mais le temps d'ouvrir mon volet, il n'y avait plus personne. Seul, un hérisson se trémoussait dans les fourrées. Je ne sais pas si c'est lui qui avait activé la lumière mais j'en doute...

Je passais le reste de la nuit à comater, toujours aux aguets, parfois sursautant des mouvements nocturnes de branches d'arbres secouées par le vent. Avec mon marteau dans les mains. A un moment, je vis trois jeunes rentrer chez eux à pied dans un calme impressionnant. Sans même un regard vers chez moi. Et rien d'autre ne se passa.

Le lendemain

Marge et moi, après une nuit donc très fatigante, décidons d'aller nous promener dans le village au cas où d'autres voisins seraient dehors. Ça n'a pas loupé: nous avançons vers eux, et leur expliquons notre nuit. L'un répond que lui aussi a subi une partie de sonnettes, mais sa maison est au fond de son terrain donc pas de vandalisme. L'autre, reste discret. On sait qu'il fait partie du groupe. On l'a vu lors de la « partie de sonnettes ». Et on lui fait sentir qu'on sait. C'est à double tranchant. Soit il est rancunier soit il nous fout la paix... et cesse de surveiller notre maison, car c'est un de ceux qui ont fait fuir les visiteurs du samedi précèdent.

Nous nous doutons d'ailleurs qu'il a abordé le sujet avec son congénère. Peut-être s'est-il même pris des remontrances?

Pour la petite histoire, j'ai veillé tard samedi aussi sans incident. Dimanche, rattrapé par la fatigue, je me suis couché tôt et rien ne m'a réveillé. Le mauvais temps est peut-être pour quelquechose dans le calme d'hier soir. Est-ce que je deviens parano?

1 commentaire:

Hop, on met un p'tit mot pour suivre le débat ou encourager le mec qui passe son temps à taper ces lignes, mais surtout: on s'identifie ! Ici ne sera plus accepté de commentaire anonyme, alors la moindre des choses est de se trouver un pseudo rigolo.
Ne mettez rien de désobligeant, vulgaire ou irrespectueux et n'insultez pas les autres commentateurs. Merci !