vendredi 29 mars 2013

Borgia contre Borgias, on en perd son latin

 
Après avoir comparé, je continue de suivre les deux séries: The Borgias version Showtime, et Borgia, version Canal+. L'intrigue est plaisante dans les deux séries, la réalisation, le jeu d'acteur et quelques références politico-historiques tiennent en haleine, rien à redire. Mais...
 

 
QUE C'EST DUR DE NE PAS SE PERDRE ENTRE LES DEUX ! Et pour cause, le scénario est pratiquement le même, basé sur les faits historiques et se permettant heureusement quelques libertés, j'avoue qu'à la reprise de cette saison 2 de Borgia, j'étais un peu paumé. J'essayais de ne pas confondre ce qui se passe dans la version américaine, plus développée car déjà deux saisons ont été diffusées (alors qu'au niveau de l'histoire on en est plus ou moins au même point, faut à un concile plus long dans la version US). Au final, après le premier épisode, on retrouve ses marques mais on a passé pas mal de temps à essayer de se rappeler les faits de la saison 1 (deux ans ont passé, tout de même). Je ne me souvenais plus des « rapports » entre Cesare et sa soeur, par exemple, et je confondais le Della Rovere de cette version avec celui de l'autre, plus exclu et plus comploteur.

Par ce manque de repères, j'avoue qu'on apprécie l'épisode qu'après une bonne demi-heure, et le personnage de Cesare Borgia, fils du Pape, prend une ampleur fascinante. Est-ce le choix d'une orientation délibérée des auteurs, de s'éloigner de l'histoire papale au profit du Prince de Machiavel? Les épisodes suivants me le diront, chut.

En attendant, mi-avril, Showtime diffusera la troisième saison de sa série. A moi d'essayer de me remettre dans le bain, à eux de me surprendre par un scénario habile qui ne m'emmêlera pas les pinceaux. Histoire de ne pas me dire que ce que je découvre, je l'ai déjà vu, d'une certaine façon.

jeudi 28 mars 2013

Un an de toit pour moi !

 

Aujourd'hui, on fête un peu quelque chose. Je me souviens qu'à l'intérieur, il faisait encore froid. Les murs étaient chargés de plâtre frais, la lumière du printemps diffusait une grande clarté dans la pièce où nous étions. On nous attendait déjà, peu avant notre arrivée, et après un tour complet des lieux, à noter mentalement les détails à revoir, c'est autour du petit muret face à l'entrée que nous nous retrouvions.

Et là, on débouchait la première bouteille de champagne d'une longue série...

Depuis, les choses ont bien changé. L'étage, si froid, si vide, accueille désormais deux chambres presque aménagées, et conserve encore pas mal de cartons. La pièce d'eau du rez-de-chaussée est petite mais fonctionnelle, un bureau s'est dessiné à côté. Le petit muret, face à l'entrée, a disparu, camouflé par un bar qui délimite le coin cuisine. Une couche de peinture apporte un peu de chaleur. On y dénote une salle à manger et un coin salon. Pas de doute, c'est habité. Et pour cause, je le sais, on y vit.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la remise des clés de notre maison. Ça s'arrose !

mardi 26 mars 2013

Soir de foot...age de gueule?

 
Ce soir, c'est grand soir, et je ne sais pas si c'est conscient ou pas, mais les médias ne parlent presque que de la rencontre France – Espagne de football, qualificative pour le prochain Mondial. Et on le sait, on s'en souvient, en période de crise, un pays derrière son équipe, c'est fédérateur, ça soude les gens et apaise les tensions. Pour cela, je m'étonne même de voir que des sondages sur la confiance en l'équipe de France sont soumis aux passants ! A croire qu'il s'agit d'un baromètre de solidarité et d'apaisement: Tous derrière les Bleus pour retrouver la ferveur de 1998...
 

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Sauf que c'est surtout un outil pratique pour détourner l'attention des problèmes sociaux qui sont nombreux en ce début de Printemps 2013. Pas plus qu'au lendemain de l'élection de Nicolas Sarkozy il y a cinq ans, mais la réalité n'a pas changé, et les solutions de l'ancien gouvernement n'ont pas porté leurs fruits. Au point qu'avant de procéder à une nouvelle tentative, il faut démêler tout ça. Avec le poids d'une Europe qui met surtout des bâtons dans les roues, empêchant avec l'austérité de pratiquer une politique d'investissement sur long terme, propice à la relance économique... Je me demande souvent si tout ça n'est pas que le jeu de l'Allemagne, seul pays à retrouver ses billes dans ce foutoir. Et au final, le chômage explose.

Alors, à ces gens qui pensent que le plus important est de ne pas accorder les mêmes droits à chacun, je rappelle que les français seront toujours plus fort groupés que divisés, et qu'importe que vous soyez gays ou pas, le jour où vous êtes au chômage, vous êtes au chômage. On se rend péniblement compte que certains manquent de discernement, et ont un sens des priorités très individualiste...

C'était ma pensée du jour.

lundi 25 mars 2013

La série télé, un huitième art

 

Il faut se l'avouer: ma génération n'a plus le temps de se poser deux heures devant la télé ou de laisser le temps à une intrigue de s'y développer, hormis lors d'une sortie au cinéma. Chez soi, on veut des histoires qui bougent, mais qui prennent tout autant le temps de se construire, c'est pour cela que les séries connaissent aujourd'hui un grand succès. Les médias ne s'y trompent pas, la télé non plus, on en parle même autour de la machine à café: la série est un succès.

Pire, elle reflète un mode de vie: les formats sont adaptés à de petit moments télévisuels (23 ou 42 minutes) et les amateurs du genre s'organisent des soirées-séries où ils regardent les épisodes téléchargés dès le lendemain de leur diffusion aux États-Unis, car désormais, avec un sous-titrage réactif, la barrière de la langue n'en est plus une.

Mieux, avec des concepts d'histoires bouclées à chaque épisode, en gardant tout un arc narratif pendant une saison, les séries s'assurent une fidélisation du public. Les moyens financiers y sont de plus en plus important, au point qu'elles sont désormais des concurrentes directes au cinéma. Les scénarios, bien ficelés, n'ont rien à lui envier. La série est un art à part entière. Le cinéma ne s'y trompe pas, en portant quelquefois ce format au grand écran sous forme de reboot: l'agence tout risque en a fait les frais... Et en y réfléchissant bien, les films Twilight, par exemple, sont en fait une série de cinq épisodes un peu (trop) longs?

La série est donc un genre moderne, créatif, réactif, qui plait parce qu'adapté au rythme de vie de notre génération. Lassés de voir les rediffusions de vieux films à la télé, nous préférerons aller au cinéma de temps en temps, et passer le reste de notre activité télévisuelle à regarder des formats plus courts, avec le choix vaste que propose le téléchargement +24, avec ses inédits, à notre rythme. Pour preuve, la piètre qualité des programmes de variétés qui, désormais, font office de réchauffé, et la peine des grandes chaines à se moderniser... et leur facilité à s'en plaindre !

Twitter et moi

 

Dans un billet récent, Nicolas constate que Twitter devient un gigantesque fourre-tout où il est bien difficile de survivre ou de faire sa place. La technique qu'il relève, dans les grandes lignes, serait de s'abonner judicieusement au risque de perdre le fil. Lisez son billet. Il conclut en donnant tribune libre dans ses commentaires mais, comme j'ai des choses à dire, je préfère lui dédier un billet complet.

Comment je gère Twitter?

Il se gère tout seul, en fait. Au début, je m'abonnais au fil de mes copains blogueurs. Ça me permettait, pendant mes soirées, de discuter un peu avec eux. Comme un bistro virtuel. Ensuite, d'autres se sont abonnés à moi, je les suivais en retour. Au final, ma liste s'est allongée, il y a eu un va-et-vient de followers qui m'ont unfollowés (c'est un jargon spécifique, Twitter, ami lecteur novice) et au final, mon compte Twitter est en désuétude. Ce sont plutôt mes suiveurs qui me lâchent que le contraire...

Alors, comment j'utilise Twitter, aujourd'hui?

Ayant constaté que cliquer sur les liens pouvait devenir un exercice frénétique et redondant, l'information n'étant pas forcément dans mes centres d'intérêt, je me contente de retwitter certains billets que je lis dans la blogosphère, de publier les miens, et d'échanger quelques saluts avec les amis. Quand je regarde un truc qui me fait penser à un copain, je met un message en 140 caractères avec son coucou derrière, pour alerter l'ami en question; ça lui permet de réagir s'il le souhaite et d'entamer une mini conversation... C'est ainsi qu'apprenant que @LadyApolline passerait dans le secteur bientôt, je lui proposai d'essayer de se voir ! Finalement, il s'agit plutôt d'un type de messagerie comme un autre. C'est du réseau social pur.

En fait j'estime qu'il y a deux types de « Twitter ». Le réseau social qui permet l'échange. Et le fil d'actu où chacun fait une veille sur la toile. J'ai opté pour le premier, dans mon optique d'utilisation.

jeudi 21 mars 2013

Message de la Sécurité Routière


Ça me fait marrer, c'est con...

Tout ce qu'il faut savoir sur les fantômes

 
Quand on regarde les émissions sur le surnaturel, on se laisse souvent happer par le mystère et on écoute, on veut ou on ne veut pas y croire, on se laisse surprendre et on croit apprendre des choses. Par exemple, on y voit des fantômes, ombres errantes dans les maisons hantées parce qu'un habitant a trouvé là une mort violente, ou s'est suicidé. Souvent, un prêtre exorciste ramène ses miches et fait des incantations pour chasser l'esprit. Rituel divin ou simple arnaque, nul ne le sait vraiment. On se contente de cette mythologie simpliste et c'est tout, ça nous va bien.
 
 
Et puis il y a ceux qui créent (ou découvrent) une autre mythologie. Se basant sur des textes anciens, sur des faits comme sur des légendes. Et qui en font une série avec une cohérence constante , qu'on découvre avec un plaisir coupable, et dont on assimile les méthodes pour finir par y croire. Ainsi, ce qu'il faut savoir sur les fantômes:

Ce sont des gens morts (?) violemment ou non, qui ont une chose à finir sur Terre et qui ont choisi de ne pas suivre la Faucheuse qui les emmène dans leur demeure finale. Ils hantent un lieu précis ou s'attachent à un objet, une relique de leur vie. Si certains sont pacifiques, ils deviennent vite fous au fur et à mesure qu'ils découvrent leurs possibilités d'intervenir sur notre réalité, en déplaçant des objets, faisant du bruit... Ils deviennent souvent méchants et dangereux. On les appelle alors Poltergeist.

On peut se protéger des fantômes lorsqu'ils vous attaquent: il faut s'enfermer dans un cercle de sel. D'en déposer devant les issues, portes et fenêtres. A l'intérieur, ils ne peuvent vous atteindre et bien souvent, ils se « matérialisent » face à vous, fous de rage. Si par malheur vous n'avez pas le temps ou les moyens de vous enfermer dans le sel, ou mieux encore, de charger des cartouches de fusil avec du gros sel, sachez qu'ils sont sensibles au fer pur. Armez vous d'un tisonnier et en les frappant, vous les verrez disparaitre... pour un moment.

Car pour s'en débarrasser définitivement et leur donner le repos éternel, il faut bruler leurs ossements. Tous les ossements. Et pour cela, parfois, il faut déterrer leur corps. Arrosez de térébenthine et foutez le feu. Et si, à l'extrême, cette solution ne suffit pas et que les flics ne vous ont pas chopé en train de violer une tombe, brûlez aussi les artefacts hantés. Ça peut-être un bijou, une photo, n'importe quoi auquel l'esprit peut s'attacher. C'est d'ailleurs parce que vous transportez cet objet avec vous que l'esprit peut vous suivre n'importe où !

Voilà, à présent, vous savez presque tout. Assez pour survivre.

Comment je sais tout ça?


Je regarde un peu trop la télé ;-)


mardi 19 mars 2013

La recette de la pizza "Porte monnaie troué"

 

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En général, quand j'explique ma recette de pizza, ça surprend tout le monde. L'autre jour, par exemple, il y avait des pâtes ou du riz pour garnir ma pizza. Si, j'vous jure. Parce que la pizza, chez Homer, c'est un peu le plat fourre-tout ! En général, on prend une pâte toute faite, on la badigeonne d'une sauce tomate préparée, parfois avec des légumes dedans. Et ensuite, on ajoute tous les restes que contient le frigo, allant des champignons de la veille au surplus de pâtes du midi, qu'on recouvre de fromage(s) et qu'on enfourne aussitôt. Vingt minutes plus tard, la pizza « spéciale » est prête à manger, et c'est toujours un délice. Rien ne se perd, tout se transforme ^_^

Allocations familiales, familles "aisées" (et moi)

 

Pas encore concerné par les allocations familiales, je réagis rapidement sur le billet de Falconhill sur le sujet. Ce dernier s'énerve contre l'idée de mesure qui consiste à diviser par deux les allocs des familles considérées comme aisées, soit qui touchent environ 4500 € pour un couple. Non seulement je n'ai pas d'enfant, mais Marge et moi gagnons moitié moins ce qui nous laisse de la... marge. Mais je comprends son désarroi, la césure est brutale, 50% d'un coup... et je le pense d'autant plus quand je suis moi aussi confronté aux plafonds. Ces plafonds fixés arbitrairement qui déterminent que vous appartenez à une tranche ou une autre, suivant des critères discutables, étant donné que les revenus sont à relativiser en fonction du coût de la vie dans certaines régions. Même si je constate que certains vivent agréablement, et que moi je vis sans me plaindre non plus mais en me serrant la ceinture bien souvent, tout en ayant l'impression de passer mon temps au boulot (et je ne parle même pas de Marge, la pauvre) je reste convaincu que la progressivité serait plus acceptable dans le cas d'une telle réforme. A partir d'un revenu et vers un autre, une diminution progressive serait-elle si polémique?

Tout comme je pense que chacun devrait payer l'impôt sur le revenu à partir du minimum, même s'il ne s'agit que d'un ou deux euros pour les plus pauvres, la répartition des ressources est une cause nationale à laquelle chacun peut se sentir impliquée, non?

lundi 18 mars 2013

Chypre: la ponction des dépôts, un jour appliquée en France?

 
Je pourrais passer du temps et un billet plus long pour râler face au casse du siècle . Je me dis que, comme les Chypriotes, si on arrivait à ponctionner mes dépôts à hauteur de 7%, je ne laisserai pas mes sous à la Banque. Mais je ne vais pas tergiverser longtemps sur le mal qu'est capable de faire l'Europe quand elle se décide à un dictat financier, ni même sur l'ogre Allemand qui gère la machine à son profit. Ni même à m'interroger sur l'assainissement nécessaire de l'économie Chypriote. Je vais juste dire une fois de plus qu'il est anormal que le peuple paie pour des erreurs qu'ont commises les Banques, ayant entrainées la Crise que nous connaissons. Si ces Banques se cassent la gueule, je n'irai pas les plaindre. Elles ont joué, Elles ont perdu. Ca vaut aussi pour les actionnaires et leurs placements à risque, ils ont fait confiance à leur banque, en connaissant les règles du jeu. Mais si, pour sauver ces joueurs de poker, on me pique mon pognon durement gagné... là, ça va pas passer...
Si un jour, la France se voit obligée d'appliquer ces mesures, je ne donne pas cher de son appartenance à l'Union Européenne. Union Européenne qui, depuis le début de la crise, applique une gestion douteuse et résolument peu efficace (sauf pour Berlin). A se demander si son autorité n'est pas à bafouer. En tout cas, une telle mesure en France plomberait les marchés, c'est évident. Les gens retireraient leur argent, ne feraient plus confiance aux banques et au final, la crise s'aggraverait considérablement. Là, vraiment, je comprends pas.

vendredi 15 mars 2013

La bonne ambiance au travail: ingrédient à la productivité

 

On abordait récemment la différence de gestion des équipes dans l'entreprise. Observant attentivement la différence de fonctionnement de nos boites, qui, avec un site dans le Pas-de-Calais et un dans le Nord, diffèrent complètement au niveau de l'ambiance de travail alors qu'on fait le même métier. D'un côté, c'est assez austère: on entend les mouches voler, la hiérarchie est à l'écart, souvent autoritaire et procédurière. Et au niveau productivité, c'est pourtant la galère, les stocks s'empilent et la situation, à vue, ne semble pas en voie de s'arranger.

Et puis de l'autre côté, il y a des moments de conversation sympatoches, on rigole bien. Le hiérarchie se mêle, se fait charrier, et pourtant, on sent un respect réel. Et mutuel. Et au niveau productivité? Pas de problème, l'équipe est efficace et à jour.

Pourtant, les nouvelles directives manageriales, et ce, dans toutes les entreprises, semblent tendre vers un durcissement de la position hiérarchique et de l'encadrement. Au point qu'une grande pression pèse sur l'ensemble des employés, peut-être imposée par une direction trop ambitieuse? Au final, les employés sont méfiants, sentant qu'on divise pour mieux régner, parfois avec des méthodes douteuses et contestables. Et ils viennent au travail en trainant les pieds, engendrant certainement la baisse de productivité qui va avec. Et parfois, ça prend une tournure plus grave, vous le savez.

M'enfin, bordel, une bonne ambiance n'est pas incompatible avec du résultat ! Au contraire, je suis même convaincu qu'elle contribue à la baisse de l'absentéisme. Ajoutez à cette recette une réelle confiance au travail de l'employé, et vous aurez surement une entreprise où il faut bon travailler. Même avec un SMIC à la clé. C'est dire. De plus, face à la crise, pour sauver leur emploi, il est bon de faire-valoir la solidarité du plus petit salarié jusqu'au grand patron. Il y a du bon à la bonne ambiance au travail. A bon entendeur...

jeudi 14 mars 2013

Feedly pour remplacer Reader !

Bon, bah apparemment moi j'ai trouvé exactement ce que je cherchais pour remplacer Google Reader. Les mêmes fonctionnalités, de la gueule et pas mal de potentiel... Prêt pour le réseau social, je pense que, oui, feedly est un digne successeur à Reader. C'est en anglais. A suivre. Qu'en pensez-vous?


Ce ne sera pas le Pape Yéku

 

J'ai suivi un peu par hasard la nomination du nouveau Pape hier soir. Partagé entre l'indifférence et la curiosité, c'est un statut de Falconhill sur Facebook qui m'a prévenu du truc. En allumant la télé, j'ai été impressionné par la foule, d'abord, puis ému lorsque le Cardinal français est venu annoncer en latin l'habemus papam. Ça m'a rappelé mes études. Au final, j'ai tout compris à l'oral, ce qui ne semblait pas être le cas de la présentatrice des infos sur la 6, qui a cru que le vieux monsieur en rouge était le nouveau pape, ce qui montre bien sa méconnaissance du truc et son profond désintérêt.

Donc, les cardinaux ont voté (ou tiré au sort) un des leurs pour l'obliger à être chef de l'Église Catholique, ce qui n'est pas une mince affaire, mais aussi Chef d'État puisqu'on rappelle que le Vatican est un État. Si, si. Pas sûr qu'il entre à l'ONU, mais...

Bref, le vieux monsieur sorti du conclave est donc Argentin, on l'appellera tous François le Pape, Francesco pour les puristes ou les royalistes. Pas sûr qu'il révolutionnera le catholicisme, ni qu'il réformera en profondeur l'Église pour lui redonner une impulsion qui lui manque. Il est déjà plus tout jeune, a surement des cadavres dans ses placards, et on aura tout le loisir de causer de lui jusque sa mort. Il entamera des réformes qu'on espère dignes de notre époque. Et cela vite, car il a déjà 76 ans.

Malgré tout je soupçonne Canal+ d'avoir fomenté le départ de Benoit XVI. Une élection papale à quelques jours de la diffusion de la saison 2 des Borgia, ça tombe fort à propos, c'est suspect, non...? En tout cas, comme coup de pub, c'est balèze !

Google ferme Reader

 

Alors là je m'insurge: Google, dans son optique de faire le ménage, va fermer son application Reader. Le seul truc que j'utilise tous les jours, parfait, rapide et efficace. LE lecteur de flux par excellence, utilisé d'ailleurs par la plupart des blogueurs, est pratique et indispensable car il est simple à utiliser, fiable et très léger (contrairement à Netvibes, plus joli mais plus lourd et parfois long à la détente). Quelle alternative pour nous autres?

Suivre les flux RSS via G+ semble plutôt complexe et mal avisé. Il nous restera à espérer trouver un logiciel de veille concurrent (intégré ou non au navigateur mais consultable partout) vers lequel exporter nos flux. Je vous invite d'ailleurs à en faire une copie vite fait, par précaution...

Alors que Reader carbure bien sur mon mobile, Netvibes, lui, ne fonctionne pas du tout. Chouette. :-/

mardi 12 mars 2013

Bloqués par la neige

Vous n'avez surement pas échappé à l'info: il neige dans le Nord de la France. Et au village, les conditions météo sont encore plus intenses qu'en ville. La preuve en images. J'allume un feu et je reste au chaud !
Le vent, les congères...

La route s'efface

Et le vent s'intensifie

On empile trois blocs... et hop !

A mon avis, demain, on reste à la maison !

lundi 11 mars 2013

J'veux du soleil !

 

Alors que ça sent- cule bon le printemps chez Falconhill où les chats se sodomisent, j'ai ouvert mon volet sur un paysage blanchi et un ciel gris monotone, fade, et qui me rend triste. Il a neigé à partir de 6h00 ce matin, et ça se prolonge sans discontinuer depuis. Même si les routes sont circulables, j'avoue en avoir bien marre de cet hiver. Ça joue sur le moral.

Pourtant le week-end était prometteur, avec des températures sympa et même si le ciel était chargé, on a pu aller faire une balade à vélo dans les champs et découvrir de jolis paysages. Et puis dimanche, il a fallu mettre en route la cheminée de bonne heure. Et ce matin, la neige. Je crois même avoir vu un pingouin passer au fond du jardin.

Bof.

mercredi 6 mars 2013

Sarkozy revient?

 
En même temps c'est pas une surprise, personne ne croyait qu'il allait rester bien tranquille chez lui. Et cela confirme encore un énième « mensonge »: il avait dit qu'on entendrait plus parler de lui en politique, et il fait le contraire à peine un an après sa défaite aux Présidentielles. Comme quoi, il n'aura pas tenu sa parole longtemps. Un peu comme quand il était président. Bof.
Alors du coup il reviendrait parce qu'il le doit. Il est obligé. C'est un patriote. Mais le monde politique l'ennuie (sic!).

« Est-ce que j'ai envie de revenir? Non »

Habile au jeu des questions qu'il se pose parce qu'il veut en donner la réponse, l'ancien Président répond donc à une interview où il se poste en sauveur attendu, oubliant son bilan quinquennal et profitant de la baisse de popularité de François Hollande (dont on ne pourra parler du bilan qu'au bout de cinq ans pour comparer, hein). Mais surtout, il profite de ces petites phrases pour lancer un pavé dans la mare UMP, où il saura inquiéter quelques grosses têtes, et en motiver d'autres. Pas sûr que ça fasse le jeu de la droite.

Ceci dit, si en 2017, un candidat se présente par obligation, j'aurais des doutes sur sa franche motivation. Un mec pas motivé, c'est un peu comme un travailleur qui traine les pieds au boulot: pas productif, et souvent handicapant pour le reste d'une équipe.

lundi 4 mars 2013

Organiser son temps: le défi du blogueur amateur

 

Comme d'habitude, je me retrouve confronté au même souci. Depuis mon emménagement en avril dernier, je dispose de beaucoup moins de temps pour moi: entre l'aménagement de la maison et les derniers travaux pour la rendre confortable, le temps passé au travail pour nourrir le foyer, les trajets d'un point A à un point B pour X raisons, le ménage, la bouffe... j'ai à peine le temps de taper un billet de blog, de répondre – tant bien que mal – aux commentaires de mes lecteurs. Alors, lire les billets des copains, j'en parle même pas. Marge et moi n'avons pas eu de moment de détente, genre ciné-resto ou week-end en amoureux, depuis un an.

Pourtant je m'accroche; je parviens à survoler la blogo via certains flux RSS que je reçois par mail grâce à un programme dédié, je suis le fil des tweets qui me citent avec un certain délai de retard, et je lis de temps en temps les billets qui m'interpellent sur la page Facebook du Kremlin des Blogs. Une situation qui saura s'arranger un peu si je me vois un jour pourvu d'un terminal associé: une tablette ou un truc du genre, quelques codes d'accès aux hotspots wi-fi des différents opérateurs et hop, le tour est joué. Les instants à patienter à Arras, pause déjeuner ou d'attente à la gare, seraient occupés entre séries et blogs. La soirée, dédiée à mes tâches quotidiennes dont ,décidément, je ne saurai me départir... Le tout c'est de s'organiser.

Alors, tiens, je vais demander à mes lecteurs qui bloguent une série de conseils, sous la forme d'un commentaire ou d'un billet genre « chaîne », pour répondre à la question: quand blogues-tu? Combien de temps en moyenne par jour en dissociant la rédaction de la lecture? Et d'où blogues-tu?

Ça m'intéresse. Les plus anciens diront que le thème a déjà été abordé, mais loin de ces soucis à l'époque, c'est aujourd'hui que je m'interroge. Quelques conseils ne me feraient pas de mal. Car à ce rythme, je ne donne plus longtemps à ce blog, qui vivote... et pourtant, j'ai pas envie que ça s'arrête.


vendredi 1 mars 2013

Tu veux quoi pour ton anniv?

 

Chaque année, à un mois de mon anniversaire, le comportement de mes proches change: ma famille me harcèle de la sempiternelle question « qu'est-ce que tu veux comme cadeau? » et Marge commence à faire des secrets pensant me faire une surprise, bien souvent de façon assez balourde au point que j'en devine souvent le contenu aussitôt. Exception faite à mes 30 ans, jour où elle a su à la fois organiser une grande fête (j'avais un doute) mais aussi d'y faire participer des gens auxquels je ne m'attendais pas (et là, émotion !).

Bref. A chaque fois que la question d'un cadeau se pose, je réponds que je gagne ma vie et que si j'ai un besoin quelconque, je peux économiser à m'acheter le truc. Donc, j'ai besoin de rien de spécial. Malgré tout, mes proches insistent, et il faut en plus que ce soit un cadeau 'rien que pour moi'. Donc si je demande un objet pour mon ménage, c'est niet.

Alors je cogite. Vite parce que si ils ont l'idée de se réunir pour faire un plus beau cadeau, ils vont le commander tôt et une éventuelle proposition tardive foutrait le bordel.

En bon amateur de technologie, et même si mon envie première serait d'acheter du mobilier pour la maison, mon choix oscille donc vers un nouveau téléphone ou une tablette. J'ai besoin de mettre à plat mes usages de la chose: un smartphone pour les applications et l'utilisation de la 3G pour bloguer efficacement. Mais il faut qu'il fasse des photos aussi bonnes que mon téléphone actuel, et dispose de quelques options similaires, et ça c'est pas gagné. Je l'aime bien mon téléphone même s'il vieillit. Seuls les smartphones haut-de-gamme (Nexus 4, iPhone ou SIII) pourraient m'intéresser, et nus, c'est trop cher.

Je passe du temps dans ma voiture à matter des séries, à naviguer sur le net, etc... Une tablette aurait son utilité, pour un écran plus grand, genre, 7 pouces. Pour la transporter. Mais la plupart des tablettes abordables (Nexus 7, Iconia ou Galaxy Tab 2) sont privées de 3G, et le réseau freewi-fi d'Arras est pas évident à trouver. Donc j'en aurais l'utilité chez moi, devant la télé, et ça m'éviterait d'allumer le PC pour des connections simples sans interaction. Ce qui m'amène à penser qu'on a déjà un PC portable, qu'une installation de Linux suffirait à lui redonner une nouvelle jeunesse et que ça couterait pas un rond. Enfin, si, 35 euros pour une nouvelle batterie.

Voyez, c'est pas évident, y'a plus grave comme problème. Mais tant qu'à faire un choix, je préfère demander votre avis d'abord.

Je veux quoi pour mon anniv, bordel?

A la soupe !