lundi 6 février 2017

Politique médiatique

Je suis depuis longtemps les ébats politiques en France. Dernièrement avec les primaires, et les affaires de plus en plus odieuses qui sont révélées par les médias, je me dis que ce sont ces derniers qui choisissent plutôt que nous, peuple. Non pas que je cautionne les agissements pourris de l'un ou de l'autre: c'est honteux, et ça mérite plus qu'un retrait de candidature. Une sanction parait être un bel exemple, qui dissuaderait bien des politiques. Je reviendrai peut-être sur ce "Pénélope Gate", va savoir. Mais là, trop en colère pour en causer. Hélas, je vis peut-être dans une utopie, celle de Hamon, allez savoir. Une utopie, certes, mais qui propose des choses nouvelles. Ce n'est pas le cas des discours de Macron, redondants et sans fond.
En fait, je ne me reconnais dans aucun candidat, et c'est triste.
Au début, je me voyais bien avec Hamon. "Hashtag Hollandestyle". Mais ce truc du revenu universel me fait tiquer. Habitué à n'avoir aucune aide de l'Etat, j'ai un regard critique là-dessus. Je n'en attend rien, et c'est bien ça qui est dommage. Aucune proposition ne me concerne. Alors que Fillon coule -(pas de jeu de mot)- (et franchement ses idées sont rétrogrades donc, on zappe), Le Pen n'est pas considérable et Macron, lui, trop à droite. Je le considère d'ailleurs comme un illusionniste. Et il veut faire avaler des couleuvres. Son cursus suffit pour savoir qu'il n'est pas proche du commun des Français. Mélenchon, lui, aussi sympathique soit-il et aussi fin tribun qu'il puisse apparaitre, semble distancé, perdu dans une image décennale de communisme latent. Les autres, s'il y en a, sont inexistants dans le paysage politique façonné par les médias.
J'insiste.

Alors au final, qu'est ce qui importe? On va voter pour le moins pire, forcément. Je n'aime pas le nouveau visage de la politique. De ses représentants. Et ça, vous voyez, ça me fait peur pour l'avenir. Je me demande si je ferais encore des billets sur ce thème... En attendant on en parle, on attend toujours les programmes, on s'en lasse... On s'en écœure.

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