vendredi 21 avril 2017

Alors, votons !

J'ai lu les programmes cette semaine. Du moins, ce qu'on a reçu par la Poste. Bah ça ne vole pas haut: ils sont peu à amener une idée et à expliquer comment la financer. Trop abstraits, avec des termes ou des notions qui sont incompréhensibles par le commun des électeurs, ce socle qui ne se déplace parfois même plus aux urnes. Je ne citerai pas celui qui brasse le plus d'air, je vous laisse seul juge.

Mais dimanche, je vais aller voter quand même. J'attache beaucoup d'importance au fait de se prononcer pour un candidat même si on sait pertinemment que nos idées ne sont pas totalement les siennes, et que de toute façon, notre voix ne fera que servir une ambition personnelle. Mais il faut voter car ce droit est sacré, et que chaque vote compte. Je ne veux pas rester à rien faire, ce petit pouvoir là, j'y tiens.

Je ne dis pas aux gens quoi voter. On en discute souvent, avec les collègues, on n'a pas les mêmes idées. Mais on ne cherche pas à se convaincre, juste à comprendre les programmes et à les confronter, à les justifier. A montrer qu'à un moment, ça coince. Et de refaire le monde, de poser nos propositions et de s'apercevoir que collégialement, on a des idées, pour réduire les inégalités, pour faire des économies, pour revaloriser le fait d'avoir un emploi, pour rendre la justice moins injuste. Pour en conclure que c'est ensemble qu'on peut y arriver.

Si vous vous demandez pourquoi j'ai attendu le dernier jour pour aborder le sujet, je suis en mesure de le justifier. Comme beaucoup, cette campagne m’écœure, elle n'apporte rien et le fond des sujets est masqué par les affaires et les coups bas. Derrière une quantité de candidats qui, trop fiers, trop malhonnêtes, trop déphasés de la réalité, c'est nous, le peuple, qui allons devoir choisir pour le moins pire. Un écœurement sur fond de terrorisme qui sert les intérêts de certains, dans une campagne propulsée par les médias qui étalent des sondages suggestifs, pour influer, pour dissuader, pour convaincre.
Et jamais pour faire comprendre.

C'est pourquoi j'ai préféré vous raconter mes vacances, pour vous divertir de ce qu'on lit ou voit partout, changer un peu, s'évader. Ça fait du bien de ne pas y penser.
Dimanche, on vote. En son âme et conscience.

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